Bally Danfakha vient d’être porté à la présidence du Conseil Départemental de la Jeunesse (CDJ). Enseignant de formation, l’actuel premier des jeunes du département de Tambacounda entrevoit déjà l’avenir de ses pairs en majuscule. « Je compte marquer mon passage à la tête du conseil départemental des jeunes », martèle-t-il, visiblement engagé à imprimer son empreinte qu’il veut « indélébile » au niveau de cette structure de jeunesse.
Par 27 voix contre 16, il a été porté haut les mains par ses pairs à la tête du conseil départemental de la jeunesse ce Samedi, sans gros incidents notés cette fois-ci, quand on sait que pour renouveler le conseil communal, beaucoup d’heurts ont été constatés. Interrogé sur ses ambitions après sa nomination, il a d’emblée dit, remercier le ciel avant de décliner sa feuille de route. Entre autres urgences, il dira s’atteler à la lutte contre le chômage des jeunes devenu galopant dans le département. « Dans les différentes localités, tout est urgence », reconnait-il. Cependant, le focus sera aussi mis sur l’émigration clandestine, fléau des temps modernes qui est entrain de causer beaucoup de pertes en vies humaines dans certaines localités du département. « Nous procéderons à des descentes dans les localités comme Makacolibantan, Koussanar, Ndoga Babacar et autres où le phénomène s’est le plus fait sentir, pour sensibiliser les populations, surtout les jeunes, à éviter les pirogues de fortune pour tenter de rallier l’Europe ». Le phénomène de la prostitution dans les zones aurifères sera aussi inscrit sur le tableau de bord du conseil qui en fera aussi une sur priorité. « Du fait de cette pratique, certaines localités ont aujourd’hui atteint des niveaux de prévalence du VIH/SIDA alarmants », se désole Bally Danfakha qui promet avec les membres de la nouvelle équipe du CDJ, de prendre leur bâton de pèlerin pour essayer de juguler le phénomène. Autre chose sur lequel va travailler l’équipe que dirige M. Danfakha, c’est le problème de l’état-civil que rencontrent les populations surtout celles rurales. « Dans beaucoup de villages, les jeunes comme les femmes ne sont pas inscrits sur les fichiers de l’état-civil, s’offusque le nouveau président qui promet de lutter contre cet état de fait afin que ces populations soient enrôlées dans les fichiers de l’état-civil.
Bally Danfakha tient aussi à rassurer les uns et les autres que la structure qu’il dirige ne sera jamais à la solde d’un parti politique encore moins d’hommes politiques. « Nous serons entièrement et exclusivement au service des jeunes et de la jeunesse », martèle engagé le nouveau président. Il faut aussi préciser que toutes les localités du département ont été représentées à ce renouvellement du conseil départemental de la jeunesse.
Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /
