Le financement de la qualité de l’éducation

L’année scolaire 2015/2016 commence à livrer ses résultats avec le baccalauréat de l’enseignement technique et professionnel qui a enregistré un taux de réussite de 43,5 % contre 44,8 % en 2015, soit une chute de 1.3.

Le baccalauréat général démarre lundi 11 juillet 2016 sur l’étendue du territoire national.

La question légitime que tout acteur doit se poser est de savoir dans quelle mesure notre système éducatif est-il capable de transformer les ressources mises à disposition en résultats scolaires.

Et si on va plus loin, on pourrait revenir sur la problématique du financement de la qualité de l’éducation : les ressources disponibles et leur allocation.

La part du budget de l’Etat consacré au secteur (40%) indique le niveau d’engagement des pouvoirs publics en faveur du développement de l’éducation et de la formation. Et comme les ressources sont insuffisantes dans nos pays en voie de développement, il faudrait développer d’autres mécanismes de financement de notre système éducatif.

L’élargissement du réseau des bailleurs, autres que l’Etat, doit impérativement s’accompagner de choix et d’options pertinentes en faveur de la qualité des apprentissages.

Ces choix et options doivent être inscrits dans le cadre de la déconcentration et décentralisation pour donner des réponses en fonction des besoins des acteurs et des spécificités du territoire.

Ibrahima Diagne, Inspecteur de l’enseignement moyen secondaire/Etablissement vie scolaire; Coordonnateur régional du Projet d’Amélioration de l’Education de Base en Casamance (PAEBCA) / Inspection d’Académie de Sédhiou.