Bakel : disparition d’un membre du festival des ondes de l’intégration, une énorme perte pour le monde de la culture.

Le monde de la culture sénégalaise dans sa globalité est frappé par un deuil. Maciré Drame plus connu sous le nom de Djarahoré s’en est allé. Artiste hors pair et membre émérite du festival des ondes de l’intégration (FOI), l’homme a marqué de son empreinte son passage au ballet la « Linguère » de la troupe Daniel Sorano et au niveau du festival des ondes de l’intégration. Décédé des suites d’une courte maladie ce vendredi 18 Aout, celui qui enflammait les cérémonies par son petit tam-tam est inhumé chez lui à Gandé ce dimanche.

Une perte, une énorme perte même, c’est ce qu’a enregistré le monde de la culture. Mais, disait l’autre, « Si la mort limite la vie, l’œuvre humaine est là pour la perpétuer ». L’œuvre de Djarahoré va continuer et perpétuer sa vie pour toujours. Bakary Diakité, ami du disparu et coordonnateur du Festival des ondes de l’intégration l’a aussi soutenu. « C’est une grosse perte pour le la culture sénégalaise, tambacoundoise et surtout bakéloise », se désole-t-il. Il a beaucoup œuvré et contribué pour le rayonnement de la culture soninké, explique Diakité, le cœur meurtri. Son nom va rester à jamais graver dans les annales de la culture du Pays. Il était un homme multidimensionnel et multisectoriel. Maciré Dramé n’était pas seulement un griot et un batteur de Tam-tam, renchérit-il. Il était aussi une pièce maitresse dans l’organisation du festival. Il nous avait tout le temps, soutenus, surtout avec ses idées qui faisaient jaillir la lumière. Aujourd’hui, la culture Soninké, la culture orientale et même celle sénégalaise ont toutes perdu un grand homme. Nous ne pouvons que prier pour le repos de son âme, lâche difficilement son ami et coordonnateur du festival des ondes de l’intégration.

Immortaliser l’homme.

Actuellement, nous sommes entrain de voir comment immortaliser ce grand homme de culture et de dialogue. Ses œuvres doivent continuer de servir et de servir encore les générations actuelles et futures, martèle Diakité. Il a beaucoup contribué dans la promotion de la culture soninké à travers le pays et dans le monde. Nous verrons comment faire pour que le nom de cet illustre artiste reste à jamais graver dans les annales de la culture. Déjà, avec le festival de cette année, nous sommes entrain de réfléchir comment lui parrainer une activité qui va porter son nom. Il n’est même pas exclut que des sites ou places célèbres de Bakel soient baptisés en son nom. De toutes les façons, promet Bakary Diakité, le monde de la culture lui rendra les hommages qu’il mérite et se souviendra tout le temps de lui.

Par Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info/