Le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural était l’hôte de la région de Tambacounda. C’est en marge d’une tournée nationale qu’il a initiée ces derniers jours, qu’il s’est rendu dans la partie orientale du pays. Des visites de périmètres rizicoles et des champs de banane situées dans les zones de Missira et de Dialacoto étaient inscrites à l’ordre du jour de sa tournée. Les 25 ha de banane cultivés par Mohamed Mangane ont aussi reçu la visite du premier des agriculteurs du pays.
C’est un Mohamed Mangane comblé qui s’est confié à la presse en présence du ministre de l’agriculture. C’est en marge de la visite de sa parcelle de 25 ha que Saliou Mangane a rencontré le docteur Papa Abdoulaye Seck. Face aux journalistes, il a attesté que la banane sénégalaise a de beaux jours devant elle. Très en verve, il poursuit qu’il suffit juste de venir en aide à la filière et mieux accompagner les producteurs afin de devenir plus productifs et très compétitifs. Grâce à la spéculation, plusieurs milliers de tonnes sont produites annuellement et mieux, se réjouit le producteur agricole, « ce sont des centaines d’emplois qui sont aussi créées ».
Cependant, renseignent les producteurs dans un mémorandum qu’ils ont remis à la presse, le secteur est confronté à d’énormes difficultés qui plombent la filière. Entres autres complaintes, ils ont évoqué le manque de financement des producteurs, les pertes énormes notées après les opérations post-récolte, le manque de moyens adéquats et en nombre suffisant pour mieux faire face à la situation.
L’amélioration des rendements des producteurs tient aussi à cœur le producteur de banane, Mohamed Mangane et il l’a signifié au ministre et l’a prié de leur venir en aide dans ce sens. Comme réponse, le ministre leur a suggéré de conjuguer leurs efforts, même si, il les a rassurés qu’un atelier national regroupant tous les acteurs de la filière sera organisé pour mieux discuter et poser de nouveaux jalons aptes à rendre autosuffisant le pays. Toutefois, leur a suggéré qu’il faut davantage mettre l’accent sur la culture bio qui de nos jours, a de réelles potentialités.
Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info /
