Le projet fédérateur semences qui s’active dans la production de semences certifiées dans le pays, clôture ses activités à Tambacounda. Il s’agit de tirer le bilan des activités du projet qui avait démarré en 2013 et qui tire à sa fin. Aujourd’hui, se réjouit le directeur de zone Ancar du bassin arachidier sud (Bas) sur un objectif de 740tonnes de productions de semences certifiées, le projet a réalisé prés d’un millier de tonnes, avec un financement de 123 millions du Wap à travers le FNRA.
Le projet fédérateur semences qui s’active dans la production de semences dans 4 zones agro-écologiques a tiré un bilan satisfaisant de ses activités d’intervention. Selon Abdoulaye Sy, directeur de la zone Ancar du bassin arachidier sud, (BAS), sur un objectif fixé de 740 tonnes de productions de semences de céréales sèches certifiées, le projet est allé bien au-delà, en réalisant près d’un millier de tonnes (900 pour être exact), de loin dépassés les objectifs, se félicite le directeur du BAS. Il s’agissait d’accompagner et de former les organisations de producteurs agricoles à pouvoir elles-mêmes fabriquer des semences certifiées qu’elles revendront aux producteurs dans les différentes zones d’intervention. A en croire toujours M. Sy, grâce au projet, le manque de semences qui était la principale complainte des producteurs est complétement réglé. L’Ancar qui est chargé de mettre en œuvre le projet avait développé une approche de production communautaire de semences certifiées. Il consistait à mettre ensemble, des organisations de producteurs agricoles qui elles-mêmes, centralisent les productions, les conditionnent et les acheminent vers le centre de traitement et en retour, les revendent à leurs membres, aux autres producteurs qui se trouvent dans leurs zones. 70 organisations de producteurs se sont activées dans la production de semences certifiées cependant, aujourd’hui, se félicite Sy, 14 sont reconnues et contractualisent avec l’état et, assurent la production de semences certifiées dans les communes polarisées.
57 communes ciblées à travers le pays.
Le projet, informe toujours M. Sy est financé par le WAP, à travers le fonds national de recherche agricole (Fnra). Il est mis en œuvre dans les zones du bassin arachidier sud (Bas), dans la zone du SOHC (Sénégal oriental et haute Casamance), dans la moyenne Casamance et au niveau de la vallée du fleuve. Aujourd’hui, les organisations de producteurs formés dans la production de semences sont devenues des professionnelles et reconnues par leurs pairs. Leur mise en place a permis de régler le manque de semences certifiées que déploraient les paysans tout le temps. Aujourd’hui, le projet est intervenu dans 57 communes à travers le pays et, partout les résultats obtenus sont satisfaisants, explique Ablaye Sy. Pour ce qui est du choix de la semence de la spéculation à produire, liberté est donnée aux organisations sur place, qui connaissent mieux les réalités du terrain et les besoins des marchés pour mieux déterminer la variété à produire, précise-t-il.
Beaucoup de réalisations dans la région de Tambacounda.
Le projet fédérateur semences qui a été lancé en 2013 a réussi beaucoup de réalisations à Tambacounda. Selon les informations fournies par le point focal de Tambacounda, 18 communes ont été ciblées avec pas moins de 118 producteurs touchés. Sur le plan des cultures, 288 ha de superficie ont été emblavés dans le Tambacounda, à Kédougou et dans la zone de Vélingara, explique Thierno Aly Tall, point focal du projet à Tambacounda. Mieux, se réjouit M. Tall, sur un objectif fixé de 288 tonnes de production, le projet a permis de réaliser 335 tonnes de semences certifiées. Et de poursuivre toujours Tall, sur les 78 organisations de producteurs avec lesquelles on a travaillé, le projet a réussi à les organiser en réseaux dont, 5 ont été créés. Il s’agit de passer des micros organisations vers de grandes organisations, mieux structurées et beaucoup plus à même de développer des activités de grandes envergures.
Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /
