Bakel: Cambriolage spectaculaire à la pharmacie du Goye

 

 

Ils ont encore frappé. Cette fois c’est la pharmacie du Goye du Docteur Diatta qui a été la cible des malfaiteurs. Ils ont  pu escalader le mur à l’aide d’une échelle, entailler la toiture, pénétrer dans l’officine, neutraliser le système de vidéo surveillance et opérer tranquillement au nez et à la barbe du vigile qui était pourtant assis paisiblement devant la pharmacie. Les faits se sont déroulés dans la nuit du lundi à mardi vers une heure du matin. Les cambrioleurs ont  emporté dans leur fuite le bon de caisse de 50000f, l’argent de Monsieur Mamadou Thiam qui avait son coffre à lui où il gardait ses économies et une grosse quantité de médicaments essentiellement composés de cartons d’Efferalgan 500 mg et CAC 1000.

Ils attendent de faire le point pour évaluer l’ensemble des dommages. En attendant, revenons sur leur modus Operandi :

Dr. Diatta trouvé sur place nous confia ceci : « J’ai été réveillé tôt le matin (vers six heures du matin) par mon vigile qui m’informât du cambriolage. Arrivés sur les lieux nous avons constaté que la toiture a été découpée. Le courant était coupé. Les malfaiteurs savaient pertinemment que la pharmacie dispose d’un système de vidéo surveillance. En coupant le courant ils neutralisaient donc le système qui fonctionne sur secteur et qu’aucune panne n’était  observé à ce niveau. .  Donc une panne provoquée pour pouvoir opérer sans être inquiétés. Dans leur fuite,  Ils ont pu quand même dérober de l’argent et des médicaments en quantité importante  », selon le pharmacien.

 Une situation qu’il déplore fermement car, dit-il, ce n’est pas seulement au pharmacien qu’ils ont fait tort, mais aussi à toute la communauté Bakeloise qui utilise ses services.

La gendarmerie, avisée, est arrivée sur les lieux pour faire le constat et prélever quelques indices qui les serviront dans leur processus d’enquête ».

Il faut préciser que les cambrioleurs sont passés par la partie sud du bâtiment séparée de la mosquée par une ruelle très  étroite  où ils ont utilisé une échelle pour accomplir leur sale besogne.

Vu le mode opératoire, le même utilisé pour d’autres cambriolages (la pharmacie du docteur Badiane dévalisée  en 2014, des boutiques  et des magasins) renforce notre conviction  que les malfrats habitent la commune et vivent parmi nous. La vigilance est donc de rigueur et attention aux médicaments vendus dans la rue ou les marchés hebdomadaires.

 En attendant l’enquête suit son cours.

Abdou Khadre Mané /