Koussanar: les femmes ont célébré leur journée.

 

 

A Koussanar, localité située dans le département de Tambacounda, la journée dédiée aux femmes a été célébrée, même si, la responsable locale a listé une kyrielle de difficultés qui plombent encore l’autonomisation de nos mamans et autres sœurs.

Le 8 mars se fête de partout dans le monde, quel que soit les conditions de vie ou d’existence des femmes. Dans la commune de Koussanar, cette journée dédiée aux femmes, n’est pas passée inaperçue. Les femmes sous la houlette de Lala Sankharé se sont mobilisées et unies comme une seule personne, pour consacrer la journée. Toutes de blanc vêtues, elles ont marqué d’une empreinte indélébile, la journée. Le Cedaf a été le point de convergence des femmes et autres badauds venus nombreux, assister à la communion des femmes. Lala Sankharé qui a porté leur parole n’a pas manqué de dire toute la joie qui l’anime en ce jour dédié aux femmes. « Nous sommes toutes heureuses et toutes gaies de célébrer la journée du 8 mars », lâche-t-elle autour des micros des journalistes. Les femmes de la contrée sont venues de tous bords pour témoigner leur compassion. Célébrée cette année sous le thème : « autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution », l’occasion a aussi saisie par la brave dame pour dénoncer le manque de financement dont souffrent les femmes de Koussanar de manière générale. Ici, depuis l’avènement d’Anta Sarr Diacko qui distribuait en son temps les bons, jusqu’à la date de ce jour, rien n’a été donné aux femmes. Elles sont laissées à elles-mêmes sans aucune assistance, déplore Lala. Pis, en ce 21éme siècle, il y a toujours des localités dans la commune où les braves dames continuent toujours de moudre les graines à la main, inadmissible, rugit-elle. « Nous vouons de l’aide et de l’accompagnement pour que le thème de cette année réponde bien à son appellation sans quoi, lance-t-elle, ce ne sera que des chimères que de parler d’autonomisation des femmes. Des pistes et autres infrastructures sociales de base, la commune et les femmes en ont besoin car, il en manque considérablement, déplore Lala. Autant de facteurs qui pour elle, doivent être pris en compte si réellement, les gens veulent une autonomisation des femmes. Mention spéciale a été apportée à la député Yaye Diagne qui a fait le déplacement pour venir communier avec elles, en plus du maire de la commune qui n’a pas lésiné sur les moyens pour que la cérémonie connaisse un grand succès, clame Lala Sankharé devant ses consœurs venues de tous les bords de la commune.

Par Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /