Tambacounda : appel à la jeunesse de l’APR (par Ibra ndiaye)

 

Ces derniers jours nous avons assisté à des sorties musclées de jeunes de L’APR ou de la coalition Bby Pour s’attaquer aux décisions de notre leader, le Président Macky Sall. Certains politiciens professionnels ont voulu trouver une brèche pour influencer cette frange importante de notre parti. Je dis ou plutôt je répète qu’un homme politique est une icône, un miroir, une référence pour les principales composantes de la société surtout pour les plus jeunes qui puisent, dans son verbe et dans son geste, la source de leur inspiration, la caricature de leur modèle en vue de se forger un chemin sûr pour un avenir des plus prometteurs. Comment donc remettre en cause ses choix ?

A rappeler que faire de la politique, c’est agir convenablement sur les comportements globaux de son peuple, c’est le façonner, le modeler et ensuite le placer sur une orbite, sur une trajectoire qui longe harmonieusement et/ou épouse décemment les exaltants et solides pals qui soutiennent les vérités de la vie en commun faite de solidarité agissante, de citoyenneté accomplie et de patriotisme avéré.

La Cojer aura été de tous les combats du président Macky Sall. C’était en fait pour dire vrai une jeunesse mal organisée du point de vue de sa structuration mais très présente au moment des grands rendez-vous. Ce manque d’organisation lui a été fatal par moment et chacun voulait coûte que coûte par ses méthodes et relations se positionner et cela a créé des cassures mais c’est dans ces divergences que le parti s’est agrandi, s’est revigoré et s’est massifié ; le fondement de tout cela était la réflexion et l’action ; on avait l’habitude d’entendre des adultes dire qu’une jeunesse doit être le fer de lance d’un parti. Mais cette fois ci, on a vu une jeunesse initier des actions comme l’université Républicaine ; qu’on n’avait pas l’habitude de voir avec les autres formations politiques qui l’ont précédée jusque-là ; d’année en année, Pendant trois jours, en présence du président de l’APR, cette jeunesse restait enfermée pour réfléchir sur son devenir, sur celui de son parti et du pays afin de se préparer aux exigences de la gouvernance future.

Au lendemain de la victoire de leur parti, son implication a été timide du fait d’une coalition hétéroclite qu’il fallait associer à la gestion des affaires de la cité ; comme l’a promu leur leader : Gagner ensemble, Gouverner ensemble (GE-GE).

A voir de près, notre leader est un homme tolérant, patient et peut-être c’est cela l’une des clefs de sa réussite; juste après sa victoire en 2012, en pleine réunion du directoire politique de son parti ; les responsables l’ont accusé d’avoir été trop généreux vis-à-vis de ses adversaires d’hier et il leurs rétorqua : « si je devais passer tout mon temps à me venger sur tous ceux qui ont dit de mauvais sur moi je n’en serais pas là aujourd’hui; donc je pardonne à tous » ! Un homme politique français avait raison de dire qu’on ne fait pas la politique avec le cœur plein d’amertume, de haine et colère.

Nous devons apprendre de lui et comprendre en fin, que le second mandat sera celui de la jeunesse, c’est pourquoi je lance un appel pressant et citoyen à tous les jeunes sénégalais d’ici et d’ailleurs à doubler d’effort dans la solidarité, l’entraide, le pardon, l’engagement citoyen pour accompagner encore notre leader à finaliser tous les grands projets engagés : l’Aéroport International Blaise Diagne, le pôle économique de Diamniadio, le TER, l’autoroute ILLA Touba, la révolution énergétique, le PUDC entre autres.

IBRA NDIAYE ANCIEN DG ET ANCIEN MEMBRE DE LA COJER DE DAKAR/