[18e édition du drapeau du chef de l’état à Tambacounda] Le président du CNG sur le dépassement des poids: “Aucune tolérance ne sera accordée”.

 

Le président du CNG qui animait une conférence de presse après la tenue de la première journée de la 18ème édition du drapeau du chef de l’état organisée à Tambacounda est revenu sur le dépassement des poids des lutteurs. A cet effet, Alioune Sarr se veut intransigeant, « aucune tolérance ne sera accordée à un lutteur, d’où qu’il puisse provenir ».

Le dépassement de poids, fusse-t-il d’un seul gramme ou même moins, ne sera toléré durant cette 18éme édition du drapeau du chef de l’état. Tous les lutteurs, les encadreurs et même les Crg ont été sensibilisés et bien informés de la mesure, argue le Dr Alioune Sarr. D’ailleurs, rappelle-t-il, j’avais moi-même tenu un point de presse en ce sens. C’est pourquoi, réitère-t-il, il ne peut être toléré cette mesure.

Le cas de la région de Louga.

L’affaire de la région de Louga qui s’est vu interdit de prendre part au tournoi est revenue à la conférence de presse. La région n’a pas compétit, parce que ses athlètes ont présenté des licences estampillées lutte avec frappe. Selon le président Sarr, il est formellement interdit pour un lutteur avec une licence estampillée lutte avec frappe de prendre part à ces compétitions. Il s’agit ici d’un tournoi de lutte traditionnelle sans frappe donc, impossible pour les athlètes que Louga a présentés avec des licences non autorisées d’y prendre part, c’est la raison de l’absence de Louga bien qu’ils aient fait le déplacement. C’est le superviseur des préliminaires qui n’auraient bien fait son travail et une fois à Dakar, le comité se réunira pour en tirer toutes les conclusions, répond le président du CNG.


L’origine des lutteurs des régions, une équation.

L’origine des lutteurs qui compétissent pour certaines régions semblent intriguer le Dr Alioune Sarr. Pour lui, il est temps de revoir et de repenser l’origine des lutteurs qui luttent pour certaines régions. A titre d’exemple, il évoque les athlètes de Kédougou. Quand on leur a vu lutté, on a été impressionné. Cependant, après avoir demandé leur provenance l’on nous parlé de Niodior, de Palmarin, et autres localités sérères. Cela pose un réel car, l’objectif de ce tournoi est de faire éclore des talents locaux. Mais, s’il faut pour simplement gagner, aller recruter des lutteurs d’ailleurs et les identifier pour une autre localité, ça fausse l’esprit. Dans ses exemples, il a aussi évoqué le cas de Ziguinchor qui avait recruté les services d’un lutteur de Fatick pour se faire représenter. A l’issue, après avoir gagné le drapeau, l’athlète a tout bonnement rebrousser chemin le lendemain avec son drapeau et son enveloppe alors que le drapeau doit rester un patrimoine de la région que le Crg ou la gouvernance doit garder. C’est pourquoi, promet-il de revoir l’origine des lutteurs représentants certaines régions. Avant de terminer il a rappelé la date du 19 aout retenue pour célébrer la nuit de la lutte.

Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /