Contribuer à l’épanouissement des jeunes enfants vivant avec un handicap et regroupés au centre culturel pour un camp artistique, telle est la volonté de la bande à Mamy Gueye dite Ngoné. Regroupées au sein d’une association dénommée « les femmes solidaires », elles ont apporté leur concours à ces enfants vulnérables et souvent laissés pour compte. Beaucoup de présents leur ont été offerts.
Accompagner, aider, appuyer, voilà les maitre-mots de cette organisation de femmes, mues pour le développement et l’épanouissement des populations de la région. Les femmes solidaires, puisque c’est d’elles qu’il s’agit, sont venues en aide et à leur manière aux enfants regroupés au centre culturel dans le cadre d’un camp artistique. Il s’agit d’enfants vivant avec un handicap réunis avec d’autres enfants cette fois-ci valides, pour une synergie d’action. L’objectif est de créer une solidarité agissante entre ces catégories de mômes. C’est à travers un camp artistique initié au centre culturel et dont la deuxième se tient actuellement et cela pour plus de deux semaines, qu’ils auront à vivre ensemble, travailler et s’épanouir. Durant ce camp, plusieurs techniques et autres notions leur seront inculquées. Il s’agira aussi de développer, l’esprit d’entraide et de solidarité surtout envers cela vivant avec des handicaps. Interrogée, Halimatou diarra qui a parlé au nom de la présidente empêchée, a dit sa joie de voir leur organisation apporter son concours à l’épanouissement de ces enfants. Beaucoup de cadeaux et autres dons ont été distribués. « C’est avec beaucoup de fierté que nous sommes là pour venir partager le peu que nous avons avec les mômes ». Notre association, soutient-elle milite pour ces genres d’actions, lâche-t-elle. Même absente de la région, Mamy Gueye a, après avoir été informée et saisie, tenue à réagir, informe la bonne dame. C’est le sens de notre présence aux côtés de ces jeunes, explique Halimatou, visiblement émue.
Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /
