Tambacounda : La prison compte 472 pensionnaires pour une capacité d’accueil de 500 personnes (Amnesty international)

 

Le directeur exécutif de Amnesty international a visité ce vendredi,  la prison de Tambacounda. Accompagné d’une forte délégation, Seydi Gassama a dit apprécié de manière générale,  les conditions d’existence des détenus qui contrairement dans les autres prisons, vivent en surnombre et parfois dans des situations difficiles.

Même si, il y a des choses à revoir, les conditions de vie des détenus à la prison de Tambacounda sont acceptables. C’est l’avis de Seydi Gassama, directeur de Amnesty international qui a rendu visite aux détenus de la Mac. Ici, a-t-il martelé, ils y sont en sous nombre.  Pour le paladin, sur une capacité d’accueil de 500 personnes, il y a 472 détenus qui croupissent dans la prison de Tambacounda. Contrairement à plusieurs autres localités, ils sont en sous nombre et les conditions y sont assez satisfaisantes même si, il y a des points à améliorer, note-t-il. Face à la presse, il a laissé entendre que les détenus ont évoqué le problème de l’eau. Pendant la journée, ont tonné les pensionnaires, la pression est trop faible et la demande très forte, d’où leur appel lancé pour que solution leur soit apportée. Autre point soulevé, la chaleur. Là aussi, ils ont déploré la situation, a rapporté leur interlocuteur. Il y fait une canicule, lui ont-ils signifié. Sur la population carcérale, il a dit remarqué une importante part des jeunes. La population carcérale est à majorité composée de jeunes”, a noté Gassama. Et, le pays a besoin d’eux pour se développer. C’est pourquoi, plaide-t-il pour une bonne politique de réinsertion des détenus. Il ne faut pas que les gens qui y entrent en sortent sans métiers. Et ceux-là qui y sont entrés avec un métier ne doivent pas être désœuvrés à l’intérieur. Il faut qu’ils y travaillent pour qu’à leur sortie, ils se retrouvent avec un montant qui leur permettra d’amorcer leur réinsertion, exhorte, le défenseur des droits de l’homme. Sur la situation des mineurs détenus, il n’y a que deux cas qui vont bientôt sortir, renseigne-t-il. Au quartier des femmes, dit-il, il y a noté une présence de nourrissons. Seulement, se réjouit-il, ils y sont dans de bonnes conditions. Ce qui signifie qu’ils y a un bon suivi, explique Gassama. Il faut surtout signaler qu’ils ont apporté un important lot de matériels aux détenus.

Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /