“Il faut faire de la Safra le point d’ancrage institutionnel et associatif de l’émergence économique et sociale de la sous-région.” (député)

 

L’honorable député et présidente des femmes de la Safra a rappelé aux différentes délégations venue à la 30e édition qu’elles sont chez elles ici à Tambacounda. Tout nous lie, a martelé, Yaye Diagne, dans son message, avant d’exhorter aux responsables de faire de cette rencontre sous-régional, le point d’ancrage institutionnel et associatif de l’émergence économique et sociale de la sous-région.

La 30e édition de la semaine de l’amitié et de la fraternité qui est lancée ce lundi à Tambacounda, a été l’occasion pour les responsables de revenir sur sa pertinence. Yaye Awa Diagne, présidente du réseau des femmes de la Safra après avoir souhaité la bienvenue aux délégations a signifié, que tout unit les peuples membres de l’organisation. “Nos langues, nos ethnies, nos pratiques culturelles et cultuelles sont toutes les mêmes”. Voilà ce qui a sûrement inspiré en 1980, Ibrahima Bane de la ville de kayes et Tidiane Guindo de Tambacounda, les principaux initiateurs de la Safra. Toutefois fera-t-elle noter, les 39 années passées n’ont pas été un long fleuve tranquille. Des évolutions intelligentes et stratégiques ont permis à la rencontre de s’imposer aujourd’hui comme un temps fort d’échange et de partage entre populations que les aléas de la politique ont divisées, alors que tout les unit fatalement. La parlementaire s’est aussi dit réjoui de la Safra car, dira-t-elle, de 2 villes au départ, elle est passée à 6 villes aujourd’hui. Preuve irréfutable de son utilité et de son importance, insiste-t-elle. Seulement, souhaite Yaye awa Diagne, il faut qu’elle continue d’être le point d’ancrage institutionnel et associatif de l’émergence économique et sociale de la sous-région. Heureusement, se félicite-t-elle, son organisation interne s’est mieux structurer et il a aussi été institué dans l’espace Safra, différents cadres fonctionnels comme, le réseau des maires, un comité scientifique, un réseau des gouverneurs et l’association des femmes de la Safra, qu’elle  dirige. D’ailleurs, laissera entendre la député aperiste, son association a su donné son caractère économique à la Safra, à travers l’organisation de foires et le soutien à des projets structurants. C’est parce-que, nous les femmes de l’espace Safra avons très tôt compris que l’intégration économique de la sous-région, condition sine qua non du développement durable de nos états, ne sera réelle et forte que si, elle s’appuie sur des peuples et des populations émancipées, conscientes des enjeux de l’heure.

Abordant l’aspect sécuritaire, elle reconnaît que c’est un problème assez prégnant. C’est pourquoi, conseille-t-elle, l’engagement, l’intelligence et la solidarité agissante de tous, demeureront les barricades les plus solides contre l’instabilité et la pauvreté dans la sous-région assez éprouvée notera-t-elle, ces temps-ci.

Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /