[ÉDITO] 30 jours de combat déjà.

 

Ça fait déjà un mois que l’ennemi invisible est entré dans notre pays. 2 mars, 2 avril 2020, c’est loin d’être une épitaphe. C’est effectivement la durée du séjour du monstre dans le pays de la teranga. Et, il y séjourne encore. Ses conséquences sont fâcheuses. Il a arraché des êtres chers, terrassé des puissants et menacé tout le monde. Pour ne point s’arrêter, il a bouleversé la vie des populations. Du fait de sa propagation rapide, plusieurs mesures sont prises pour l’endiguer. Les vols entre notre pays et les autres où sévit le virus, sont suspendus. Plus-tard, nos frontières sont fermées. Les écoles et les universités ne tarderont pas à l’être aussi. Les médecins et les infirmiers, acteurs principaux dans la lutte, se sont tout de même montrés  très courageux. Ils ne baissent pas les bras. Ils ont lutté contre le mal et continuent de le faire encore avec des résultats encourageants, malgré sa résistance. Des mesures d’hygiène sont préconisées et même respectées par tous. Il est même heureux de constater que les sénégalais pour éviter toute propagation de la maladie ont arrêté de se serrer les mains. Les rassemblements sont interdits, l’économie atteinte, les lieux de culte fermés, que sais-je encore. Le virus n’arrêtera pas et continue dans sa fulgurance en bouleversant davantage. Il est redoutable et redouté. L’état d’urgence est même décrété et un couvre feu instauré de 20h à 6h du matin. N’empêche, le monstre continue son bonhomme de chemin. De 2 cas au 2 mars dernier date de son entrée dans le pays, 190 cas sont enregistrés à la date du 2 avril 2020, dont 40 guéris, 1 décédé et 1 autre évacué sur la demande de sa famille.

Va-t-on vers un confinement ? Le discours du 3 avril du président de la république nous en dira plus.

Que dieu continue de veiller sur nous tous !

Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /