La région de Tambacounda, à l’instar de toutes les autres régions du pays, a célébré la journée de l’arbre. Le baobab est l’arbre parrain de cette édition. L’occasion est mise à profit par l’inspecteur régional des eaux et forêts pour appeler à une meilleure protection de l’environnement qui selon lui, est sévèrement menacé. Raisonpourlaquelle, il a appelé les populations à adopter le triptyque, planter, sécuriser et entretenir.
Pour cette édition, le baobab est à l’honneur de la journée de l’arbre. Arbre parrain, il fait partie de nos symboles forts, a détaillé le colonel Modou Faty Niasse, Iref de Tambacounda. D’où son appel lancé à mieux le protéger. Il louera aussi ses vertus et autres avantages, avant de profiter de la tribune offerte pour sensibiliser sur les différents rôles des arbres et leurs utilités pour les populations. Cependant, l’état de dégradation avancé de l’environnement sera aussi au menu de sa plaidoirie. Les causes profondes de la dégradation, énumère-t-il, sont en 1er lieu dues aux de feux de brousse dévastateurs, l’émonage souvent associé à la transhumance, les défrichages abusifs, l’exploitation clandestine des forêts, entre autres, seront aussi relevés. Toutefois aussi, poursuit le premier des forestiers, à ces causes anthropiques, il faut y ajouter les changements climatiques avec la baisse de la pluviométrie, la perte de la biodiversité et le ruissellement intense qui cause l’érosion des sols, sont tous très nuisibles à l’environnement. Et cest pourquoi, face à ses nombreux fléaux qui le menacent, l’arbre garant de la fertilité et de la conservation des sols et régulateur de 1er ordre de nos différents écosystèmes demeurent par sa multifonctionnalité, un élément de réponse déterminant, gage d’un développement durable. C’est conscient de tout cela que le service régional des eaux et forêts de Tamba accorde une grande priorité aux activités de reboisement, a-t-il laissé entendre. Faisant le point, il martèle, les services des eaux et forêts ont pu produire et réaliser 16 pépinières et près de 400 mille plants, toutes espèces confondues. A cela, s’ajoute, les 213,28 ha de plantations massives, 149,33 km de plantations linéaires, 153,71km de plantations conservatoire, réalisés et quelques 134075 plants distribués aux populations dans le cadre de la foresterie urbaine, a informé, le colonel Doudou Issa Niasse. Tout cela pour mieux faire face à la dégradation de l’environnement et contribuer à sa régénération.
Toutefois aussi informera-t-il, dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite de bois, le long de la frontière qui a enregistré d’importantes avancées grâce aux concours des autres forces de défense et de sécurité, la vigilance doit encore rester de mise car, le combat continue.
Objectifs assignés.
Pour cette année, informe le patron des bérets verts de la région, les objectifs assignés par ses services sont les suivants. 500 mille plants à produire au niveau de 54 pépinières, 112 ha de plantations massives, 82ha de plantations d’enregistrement et 172 ha de plantations linéaires sont à réaliser. D’où son appel lancé à toutes les collectivités territoriales et aux populations à planter, entretenir et securiser les forêts.
Par ABDOULAYE FALL
