Makacolibantan : colère des jeunes après l’interdiction de leur manifestation, ” Intifada” au domicile du sous-préfet.

 

 

 

 

 Le domicile du sous-préfet de l’arrondissement de Makacolibantan et celui de son adjoint ont été caillassés par des jeunes du village en furie. Ils y ont lancé ” l’intifada “, pour dénoncer l’interruption de leur manifestation pendant que celle-ci, battait son plein.

La scène est vraiment insolite ! C’était l’intifada à Makacolibantan ! Les domiciles des représentants du chef de l’état dans l’arrondissement caillassés par une horde de jeunes en furie. Abracadabrant ! C’est à Makacolibantan, une contrée située dans le département de Tambacounda  que les choses se sont déroulées. Hier lundi, aux environs de 21h 20mn. Une horde de jeunes tout en colère a attaqué la maison du sous-préfet. Ils l’ont inondée de pierres. Et comme si cela ne suffisait pas, ils se sont tournés sur la maison voisine qui abritait son adjoint. Là aussi, c’est le même décor qu’ils y ont crée.  Des tas pierres et d’objets jonchant le sol.

A l’origine de leur colère, relate-t-on, leur manifestation qui a été interrompue. Selon les informations, les jeunes avaient, après avoir desherbé certaines artères et places du village, décidé d’organiser une manifestation hier soir. Seulement, ils seront sommés d’arrêter la musique et de vider les lieux. D’après toujours les informations, c’est un Asp qui aurait été commissionné dans un premier temps pour transmettre l’ordre de l’autorité aux jeunes d’arrêter la musique. Chose que les jeunes n’ont pas accepté. C’est par la suite que l’autorité aura saisi la gendarmerie pour faire appliquer sa décision. Après cela, les jeunes, tout coléreux, se sont déportés au domicile du sous-préfet pour l’attaquer. Ils ont commencé à y jeter des pierres de manière effrénée. Ils n’arreteront qu’à la venue des hommes en bleu. Ce sont ces derniers qui réussiront à les calmer. Heureusement, dit-on, il n’y pas de blessés notés. Seuls quelques dégâts mineurs sont enregistrés, a soutenu, le sous-préfet qui n’a pas voulu s’épancher plus loin. “Une enquête est ouverte, donc, laissons la justice faire son travail”, a dit le sous-préfet, joint au téléphone.

Abdoulaye FALL