Le réseau des femmes du Niani est une structure mise en place par l’actuel locataire de l’hôtel de ville de Tambacounda. Fort de ses près de 3 milliers de membres, le réseau constitue un véritable vivier électoral pour le maire et une réelle force. Cependant, il garde toujours en bandoulière le développement et l’autonomisation des femmes, sa mission fondamentale. En atteste, les explications de sa présidente. Madame Aissatou Diagne Bà de dire que c’est une structure mise en place par le maire, depuis 2012. Il compte aujourd’hui plus de 53 cellules dont chacune d’elles n’a pas moins de 40 adhérentes. Ce qui fait de lui, une force sûre. Autant sur le plan social que politique, martèle, sa présidente. Lors de ces dernières joutes, ajoute, madame la présidente, sa contribution a été très significative. Les membres n’ont pas été dans les seconds rôles. Toutefois aussi, soulignera, la présidente l’accompagnement des femmes membres à pouvoir voler de leurs propres ailes, est l’un des objectifs majeurs du réseau. Et c’est pourquoi, a témoigné, la présidente, l’actuel maire en a toujours fait son combat. A chaque fois que de besoin, des financements conséquents sont apportés aux différentes membres. Et cela, sans aucun intérêt demandé. L’objectif constitue seulement d’aider les braves dames acquises à la cause de pape Banda Dieye d’être autonomes en développant des activités génératrices de revenus structurants. Aujourd’hui, le combat demeure dans la formalisation du réseau des femmes du Niani. Selon Aissatou Diagne, il est venu le moment de mieux se structurer et de se formaliser davantage. Le réseau s’agrandit et étend partout ses tentacules. Le niveau département est aujourd’hui sur la ligne de mire. C’est parce que les femmes et les populations de manière générale commencent à voir les réalisations concrètes du réseau, mû spécifiquement pour l’épanouissement et l’émergence des femmes.
Abdoulaye FALL /
