Tambacounda : sécurité alimentaire et sauvegarde de l’environnement, le projet Tiers Sud Beydare déroule un programme.

 

Lutter contre l’insécurité alimentaire dans le tiers Sud du pays notamment dans les régions de Tambacounda, kolda et Kédougou, telle est la volonté du projet Tiers Sud Beydare. Ses responsables sont en plein dans la préparation des plants dans les pépinières. L’objectif majeur est de faire en sorte que chaque ménage plante un arbre, le suive et l’entretienne. Déjà, plus de 2 millions de plants sont en préparation dans les pépinières.

La lutte contre l’insécurité alimentaire dans le pays à travers la plantation d’espèces fruitières et forestières, c’est ce que veut le projet Tiers Sud Beydare. En mission dans les régions de Tambacounda, kolda et Kédougou, il s’agit de créer des pépinières dans tous les départements d’intervention. Pour qu’à l’issue, chaque ménage puisse disposer d’un plant qu’il entretiendra. Des espèces fruitières et forestières sont choisies comme le Moringa, le Ditakh, le Haye, entre autres vont être développées. Ce qui de l’avis de Tidiane Diallo, pdg du projet, va contribuer outre à la sécurité alimentaire mais va aussi permettre de lutter contre les changements climatiques et grandement contribuer dans la sauvegarde et le reboisement des forêts.

C’est les objectifs fondamentaux du projet, a laissé entendre,Tidiane Diallo, le président directeur général du projet.

Aujourd’hui, note-t-il, le monde est de plus en plus secoué par les effets du changement climatique. La forêt perd de son lustre du fait du déboisement, l’insécurité alimentaire devient préoccupante. C’est fort de tous ces constats, dit-il, que le projet est mis en œuvre pour apporter une réponse adéquate au phénomène. Déjà, informe-t-il, il est entrain detre préparer 2 millions de plants dans les pépinières. Avec une grande diversité d’espèces. Allant des espèces fruitières jusqu’à celles forestières. ” Nous voulons qu’à l’issue que chaque ménage dispose d’un arbre qu’il se charge de planter, d’entretenir et de surveiller “.

Outre ces aspects, le projet contribue de façon considérable dans la politique d’emploi des jeunes de l’état. Nous avons à ce jour près d’une trentaine d’emplois fixes et plus de 50 emplois permanent. Compte non tenu des emplois temporaires. C’est pourquoi, il a profité de la visite du président du conseil départemental pour lui demander de porter le plaidoyer auprès des autorités centrales piur que le projet puisse s’étendre aux autres départements. Dans toute la région, informe-t-il, seuls 3 communes sont touchées ( Missirah,  Netteboulou et Dialacoto ). Alors que les potentialités sont là, se justifie, Tidiane Diallo.

La dame Fatoumata Sy Sao, responsable de la mission locale de l’emploi et de l’entreprenariat dira être très satisfaite de l’initiative du projet. C’est une excellente chose surtout en ce qu’il permet de créer des emplois pour les jeunes et les femmes.

Mamadou Kassé emboitera le micro pour féliciter le président, Tidiane Diallo. ” Votre initiative est à encourager et surtout à amplifier “. Outre les 3 localités d’intervention, il faut songer à l’étendre aux autres collectivités territoriales. Pour rassurer, le président du conseil départemental promet de tout mettre en œuvre pour son élargissement et surtout sa pérennisation. Car, explique, Kassé, c’est un projet qui touche à la fois l’environnement et l’agriculture.

 

Abdoulaye Fall /