” Après la pluie, c’est le beau temps ” disait l’adage. Dans la commune de Kahene, les populations des localités de Medina Kanéne Malick et Ndibéne 2, diront le contraire. Elles ont tout perdu après la pluie notée dans la nuit du vendredi au samedi. Les eaux accompagnées de vents forts ont tout détruit sur leur passage. Ils ont emporté plus d’une vingtaine de cases sans compter les autres dégâts matériels causés. Heureusement, jusque-là, il n’y a pas encore de perte en vie humaine signalée. Des sinistrés des 2 villages dorment à la belle étoile, appelant de toutes leurs forces à une aide d’urgence.
Si la pluie apporte du bonheur, ce n’est pas celle enregistrée dans la nuit du vendredi au samedi dernier dans la commune de Kahene. 2 villages sont complètement sinistrés. Quelques concessions seulement ont résisté à la furie des eaux et des vents forts qui y ont soufflé. Medina Kanéne Malick et Ndiobéne 2 broient le noir. Les pluies accompagnées de vents forts y ont détruit plusieurs cases. Sans estimer les autres dégâts causés. L’édile de la commune joint au téléphone s’est ouvert le cœur gros. ” Mes administrés dans les villages de Medina Kanéne Malick et de Ndiobéne 2 sont complètement secoués “, a laissé entendre, Mamady Thiam. Ils ont payé un lourd tribut. Les pluies y ont détruit plusieurs cases. “Au moment où nous vous parlons, plus de 20 concessions sont détruites dont près d’une dizaine complètement rasée”. ” C’est un lourd bilan “, s’est désolé, le maire. Les populations dorment à la belle étoile, poursuit-il. D’où son appel lancé. ” Il faut que l’état réagisse vite pour aider les sinistrés, a plaidé, Mamady Thiam. “Ils sont fatigués “, s’est étranglé, le maire. Actuellement, les 2 villages sont quasi rayés de la carte du département, poursuit-il. Tellement les dégâts sont importants. Heureusement, dira-t-il, il n’y a jusque-là pas de perte en vie humaine signalée. Mor Souare, l’un des plus sinistrés dira ne plus savoir où donner de la tête. C’est toutes ses cases qui dont tombées. Il est déboussolé et appelle de toutes ses forces à une aide de l’état. Dans sa concession, il a tout perdu, a-t-il laissé entendre. Rien ne reste de sa maison. Tout est détruit, a-t-il laissé entendre, la voix étreinte.
Actuellement, l’état doit réagir en apportant de l’aide en toute urgence. Car, les populations de ces 2 villages sont fatiguées.
Abdoulaye Fall
