L’Ong Oxfam a initié une session de formation et de renforcement de capacités des journalistes et autres influenceurs de la région de Tambacounda. Pendant 3 jours, il a été question de discuter sur des thèmes en rapport avec le processus électoral. L’objectif, si on en croit Albert Yéra Boubane, responsable de la communication et des médias d’Oxfam au Sénégal, est d’outiller les journalistes afin qu’ils puissent assurer une bonne couverture médiatique des élections. De la précampagne jusqu’à la proclamation des résultats.
Des élections apaisées sans de gros incidents notés, c’est ce que veut l’Ong Oxfam. Pour cela, ses responsables ont initié des sessions de formation à l’endroit d’un certain nombre d’acteurs qui sont impliqués dans le processus. Parmi la catégorie d’acteurs ciblés figurent les journalistes. La première région ciblée pour les activités, est Tambacounda. Pendant 3 jours des journalistes et des influenceurs sont regroupés pour être capacités. Il s’agit, explique, Albert Yéra Boubane durant les 3 jours d’aborder les thématiques sur les enjeux de la couverture médiatique des élections, sur le traitement de l’information en période de précampagne et de la campagne proprement dite, du rôle du journaliste en période électorale, entre autres thématiques choisies. Le choix, s’explique-t-il, l’élection présidentielle présente souvent des risques. Et celle-ci peut ne pas déroger a la règle. D’où l’utilité de préparer en amont les journalistes sur tout le long du processus électoral.
Les journalistes sont impliqués au début et à la fin de tout le processus électoral. Mieux, ils sont en contact avec tous les acteurs impliqués et aussi avec les populations auxquelles, ils sont appelés à informer et même à former. C’est pourquoi, notre organisation, soucieuse d’une bonne élection transparente et inclusive, a jugé nécessaire d’organiser à l’intention des journalistes cette session de formation et de renforcement de capacités, a-t-il renchéri.
Il reviendra sur l’implication des influenceurs. C’est des gens très présents dans les réseaux sociaux. Ils y postent des informations dont assez souvent, ils ne maîtrisent pas trop souvent le contenu. Où parfois, parce que bien suivis sur leurs pages, ils peuvent être manipulés pour poster des informations non fondées ou qui pourraient dérouter les populations. Voilà un peu, dit-il le pourquoi de leur implication.
Et de dire toujours Albert Yéra Boubane, nous nous réjouissons du bon déroulement de la session. Car, les participants ont dit être mieux outillés et prêts pour une couverture médiatique correcte, inclusive et surtout transparente.
Après Tambacounda, cap sera pris pour Ziguinchor où la même activité sera déroulée toujours en faveur des journalistes. Avant de faire Diourbel et autres régions du Sénégal.
Par Abdoulaye Fall
