Tambacounda : le projet Ismea enrôle et soutient des adolescentes en difficulté.


Accompagner les adolescentes vulnérables sur le plan éducatif et sanitaire pour un meilleur épanouissement, c’est ce que veut l’Etat à travers le projet Ismea. Déjà, il est en train d’être procédé à leur enrôlement pour mieux déterminer les bénéficiaires. Un paquet de services sera mis à leur disposition en plus d’une bourse trimestriel de 50.000f pour chaque bénéficiaire.

Soutenir et encadrer les jeunes filles de la tranche d’âge 10-17 ans, c’est ce que vise le projet Ismea en enrôlant des jeunes filles vulnérables dans les régions de Tambacounda, Kédougou, Kolda, Kaffrine, ziguinchor et Sédhiou. L’objectif est de les permettre d’avoir une bonne santé et de pouvoir suivre correctement leurs études, a expliqué, Mamadou Moustapha  Fall. Le directeur de l’action médico-social du ministère de la Santé d’ajouter, outre la paquet de services, tous les 3 mois, il sera alloué à chaque bénéficiaire une bourse de 50.000f. Ce qui va lui permettre de prendre en charge un certain nombre de besoins. Lors de la phase d’essai, 900 adolescentes dans les régions de Tambacounda et Kolda ont été enrôlées. Et, elles ont même commencé à percevoir leurs bourses et à être encadrées dans les espaces dits sûrs.

Aujourd’hui, tient à préciser, Mamadou Moustapha Fall, plus de 4.000 adolescentes sont enrôlées dans la région de Tambacounda. Et cest pourquoi, il était utile de revenir, rencontrer les différentes parties prenantes et les autorités de la région pour rappeler et définir les rôles et responsabilités de chaque acteur dans le processus de mise en œuvre.

Sur le choix porté sur cette couche, le coordonnateur du service médico-social du ministère de la Santé de soutenir que les jeunes filles, à cet âge sont très vulnérables. Elles ont besoin de protection, d’encadrement et surtout d’accompagnement pour pouvoir prendre en charge leur santé de la reproduction et leur éducation. C’est d’ailleurs tout le sens du projet qui les accompagne sur le plan de la santé et de l’éducation. Mais aussi les permettre de vivre dans la société avec sérénité et sécurité. C’est de manière très inclusive que se fait la prise en charge, a rassuré, M Fall. Car, dit-il, l’action sociale, les services du ministère de la Santé et ceux de l’éducation nationale sont tous impliqués dans la prise en charge.

Au niveau des espaces sûrs créés pour les accueillir, elles y seront informées, encadrées et sensibilisées sur la santé de la reproduction et surtout sur l’utilité de se maintenir à l’école. Car, note, M Fall, si on a pas une bonne formation, il est difficile de comprendre un certain nombre de choses ou de pouvoir prendre certaines décisions.

Abdoulaye Fall /