Tambacounda : l’ancien président du Crj rejoint Diomaye 2024, Ibrahima Traoré quitte le navire beige-marron.

Ibrahima Traoré n’est plus de la coalition Bby. Il a rejoint Diomaye 2024. Face à la presse, il a appelé à soutenir le candidat désigné par Ousmane Sonko pour une meilleure prise en charge des préoccupations des populations et pour un état de droit fort.

Le compagnonnage entre Ibrahima Traoré et le Bby se conjugue désormais au passé. L’ancien président du conseil régional de la jeunesse a rejoint la coalition Diomaye 2024. Il a officialisé son adhésion et promet de s’investir pleinement pour une victoire éclatante de sa nouvelle formation au soir du scrutin.

Abdou Mbacke Samb, le coordonnateur du Pastef à Tambacounda, joint au téléphone dira toute sa joie d’accueillir, M. Traoré. “Des personnages de sa trempe, la coalition Diomaye 2024 en a besoin “, a-t-il laissé entendre. Nous connaissons l’homme pour lui ouvrir grandement nos portes. Il est la bienvenue et nous croyons fermement à son adhésion, a soutenu, le patriote en chef dans le département.

Sur son choix d’adhérer Pastef, Traoré d’expliquer, j’estime qu’elle est la meilleure coalition pour demain présider aux destinés du pays. Nous avançons sur une question extrêmement sérieuse à savoir la gestion du pays. Donc, il est important de bien penser les choix. Aujourd’hui, le pays a besoin de redorer son blason sur le plan international. L’état de droit est devenu absent, l’administration doit être repensée, l’éducation, la santé qui sont des secteurs vitaux battent de l’aile. Autant de choses qui font que la gestion du pays doit changer de main, pense, l’ancien patron des jeunes de la région. Voilà entre autres griefs qui font qu’aujourd’hui, j’ai pris l’engagement sur moi de soutenir Diomaye 2024. J’estime que c’est la meilleure coalition d’où ma volonté de m’engager à leurs côtés. Je compte apporter toute mon énergie pour le triomphe de la coalition.

Autre chose qui a motivé le départ de Traoré, cedt qu’au niveau de mon quartier, Saré Guilele, se désole-t-il, rien n’a été fait pour les populations si ce n’est qu’un semblant de tronçon de route. L’électricité, l’eau courante y sont encore un luxe. Les populations y broient le noir, continuent de vivre comme au moyen âge. Suffisant pour que nous ayons décidé de tourner le dos au régime en place, a expliqué, le néo-pastefien, visiblement engagé. Le choix a été bien réfléchi et profondément mûri, renchérit-il.

Par Abdoulaye Fall