Commune de Bala : projet agricole de l’entreprise Cmga, vivement le démarrage des travaux, ont soutenu les femmes et les jeunes.

L’octroi de terres à un promoteur privé avait suscité quelques grincements de dents chez une frange de la population dans la commune de Bala. Les femmes et les jeunes de plusieurs localités, en nombre important, dopés par la présence du chef de village et de l’imam sont sortis leur apporter la réplique. Ils disent marquer leur adhésion et leur approbation à l’initiative et souhaite vivement le démarrage des travaux. ” C’est une excellente chose, d’autant plus que le projet permettra de fixer les jeunes dans les terroirs au lieu d’aller mourir dans les eaux de la méditerranée “, ont-ils soutenu. Les populations des différents villages de la commune se sont retrouvées à Bala, ce lundi. C’est pour signifier leur adhésion par rapport au projet agricole de l’entreprise Cmga.
Chaque année, a relevé, la présidente du groupement des femmes,  Awa Makhanéra, la commune de Bala enregistre plusieurs cas de décès du fait de l’émigration clandestine. Si un tel projet frappe à nos portes, nous entonnons l’alléluia, a-t-elle soutenu. Poursuivant, la dame d’expliquer, Notre commune est une zone de départ massif à l’émigration clandestine car, n’ayant aucun projet pouvant donner de l’emploi aux jeunes. Il n’y a aucune possibilité de trouver du travail. Pis, les ressources forestières comme le pain de singe, la gomme arabique et le bois de chauffe qui fournissaient pour un tant soit peu de l’emploi sont aujourd’hui quasi inexistantes. Ce qui a fait accroître la pauvreté et la malnutrition dans la commune. Conséquence, les jeunes prennent le large.
C’est pourquoi, martèle-t-elle, c’est avec les deux mains que nous saluons la venue du promoteur et prions ardemment pour que démarrent les travaux, a prié, Awa Makhanéra.
Les femmes et les jeunes voient le projet comme une source d’emplois et de revenus. Ce qui est en manque dans la commune.  ”  Nous sommes en phase avec les autorités qui ont eu l’idée de démarcher ce promoteur privé “, ont martelé, les jeunes. Le président du conseil communal des jeunes dira marquer son approbation au projet. Seulement, exige-t-il, il faut que les travaux démarrent le plus rapidement possible. Car, estime, Samba Dembelé, si les travaux démarrent, des jeunes des différentes contrées de la commune vont y être recrutés et trouveront du travail. Ce qui leur évitera de prendre le chemin de la méditerranée et de rester dans les terroirs. Chaque année, nous perdons des enfants dans les eaux, tout cela, faute d’emplois.
Ce projet ambitionne de recruter plus de 2.000 personnes en majorité des jeunes, se felicte-t-il.  Mieux, le promoteur promet des financements structurants aux femmes, il promet aussi de construire un forage multi-villages et d’accompagner l’association des étudiants ressortissants de la commune. Comment ne pas adhérer à un tel projet, s’est demandé, le président des jeunes. Il a profité pour déverser sa bile sur les pourfendeurs du projet. ” Deux pelés et trois tondus s’agitent pour fustiger le projet. Ils sont en mal de repères et jouent les prolongations des locales où ils ont été battus à plate couture. ” Qu’ils se le tiennent pour dit, avertit, le 1er des jeunes de la commune, les populations de Bala sont en phase avec le projet “.
Le chef du village de Bala, le président du conseil communal de la jeunesse, la présidente des femmes disent tous appeler le président Diomaye Faye et le 1er ministre Ousmane Sonko à faire preuve de diligence pour la mise en œuvre de ce projet bénéfique pour les populations. C’est une réelle occasion de sortir la commune de l’ornière, a martelé, le jeune, Dembelé, déterminé à défendre le projet.
Par Abdoulaye Fall