Les résultats du Baccalauréat au premier tour sont bons à Kothiary. Le lycée a atteint un taux de réussite satisfaisant, supérieur à la moyenne nationale qui tourne autour de 23 %. En effet, le taux de réussite exact dans l’établissement est de 76,56 %. Si tous les élèves admissibles pour le second groupe parviennent à réussir, le lycée frôlera les 100 %.
À Kothiary, commune située dans le département de Goudiry, à moins de 30 km de Tambacounda, c’est la joie totale chez les populations après l’annonce des résultats du Baccalauréat au premier tour. En attendant le second tour… Contrairement à ce qui est observé un peu partout dans le pays, les résultats sont assez satisfaisants dans cette ville, dont le lycée affiche un taux de réussite de 76,56 %. De quoi réjouir le proviseur du lycée et ses enseignants.
« Il y a trois séries : des candidats ont été présentés en L’, L2 et S2. Partout, il a été constaté de réels progrès. Les professeurs ont fait leur devoir comme il se doit, se sacrifiant parfois lors de soirées pour des cours de rattrapage en dehors de tout financement. À chaque fois que cela était nécessaire, ils ont été aux côtés des élèves », témoigne le proviseur Bakary Traoré.
Les enseignants du lycée ont toujours démontré disponibilité et engagement, ce qui a permis d’obtenir ces résultats. Pendant que ces performances se font rares ailleurs dans le pays, ici à Kothiary, on sort du lot.
Le proviseur a salué les efforts des enseignants, de l’administration et surtout des élèves pour ces brillants résultats au premier tour.
« Et si tous les candidats admissibles pour le second groupe réussissent, nous atteindrons un taux de réussite de 98 %, jamais enregistré dans l’établissement. Nous croisons les doigts et prions ardemment pour la réussite de ceux qui passeront les épreuves du second groupe. Nos prières les accompagnent », ajoute-t-il.
Par ailleurs, il lance un appel à l’aide. Malgré ces bons résultats, l’établissement souffre d’un manque criant de commodités.
« Il n’y a pas d’accès à internet. Il y a aussi un déficit de salles de classe, ce qui implique une réduction des horaires à certains niveaux, créant ainsi des goulots d’étranglement. Si des solutions sont trouvées pour remédier à ces manquements, les résultats s’en ressentiront positivement. La volonté existe, tout comme l’engagement des enseignants et du personnel administratif », plaide le proviseur Bakary Traoré.
Abdoulaye Fall /
