Groupe Futurs Médias face à la crise : un plan de redressement avec baisses de salaires et licenciements

 

Le Groupe Futurs Médias (GFM) traverse une crise économique et financière sans précédent, à l’image de nombreuses entreprises de presse privées au Sénégal. Dans un mémorandum rendu public dans L’Obs, le groupe pointe une combinaison de facteurs : effondrement des recettes publicitaires et des ventes de journaux, hausse des coûts d’exploitation, redressements fiscaux, créances impayées, concurrence jugée déloyale et régulation insuffisante du secteur.

Malgré les efforts du Conseil d’administration et de la Direction générale, note le Mémorandum, les déficits se sont accumulés, entraînant retards et arriérés de salaires pour les centaines de travailleurs.

Des concertations ont été engagées avec les parties prenantes et les autorités publiques, mais les tentatives de trouver des alternatives aux licenciements se sont révélées infructueuses, selon l’Inspection du Travail saisie du dossier.

Face à l’ampleur des difficultés, GFM annonce un plan de restructuration « inévitable » : réduction des salaires, suppressions de postes, et réformes touchant l’organisation et le fonctionnement du groupe. « C’est une décision douloureuse mais indispensable pour éviter la disparition pure et simple de l’entreprise », souligne le document.

Le groupe, qui promet d’agir avec « rigueur, objectivité et transparence », appelle au soutien de ses partenaires et assure vouloir préserver au mieux l’outil de travail et l’avenir de l’organisation.