À Kédougou, Awa Diongue, présidente de l’Alliance des filles pour le développement des jeunes (Afdj), mène depuis un an une action axée sur la sécurité et la promotion scolaire des filles via sensibilisation, formation et plaidoyer. Issue du projet “Girls Engage” de Plan International, l’association — 600 membres répartis en quatre cellules locales — vise à réduire les mariages d’enfants, les grossesses précoces, l’abandon scolaire et la violence de genre. Ses activités incluent mentorat, distribution de fournitures et serviettes hygiéniques, visites à domicile, journées de don de sang et échanges nationaux. Après un an, l’Afdj rapporte une baisse des mariages d’enfants, de meilleures performances des filles en filières scientifiques et techniques et une parole libérée sur les sujets tabous (mutilations, mariages précoces). L’objectif affiché : atteindre zéro grossesse, zéro mariage d’enfant, zéro abandon, zéro harcèlement et zéro VBG d’ici 2026.
