Dibor Ndiaye, point focal du Comité départemental de protection de l’enfant (CDPE) de Bakel et cheffe du service départemental de l’action sociale, a présenté le rapport des activités menées en juillet, août et septembre pour lutter contre les mutilations génitales féminines (MGF) et les mariages précoces. Financé par l’UNICEF à hauteur de plus de 6,9 millions FCFA, le programme a couvert 12 villages entre Moudéry et Gabou et 12 quartiers à Bakel et Diawara. La rencontre, présidée par l’adjoint au sous-préfet de Moudéry, a réuni autorités locales, chefs de service et animatrices de quartier. Mme Ndiaye a noté la difficulté d’aborder ces sujets dans certaines zones en raison de croyances ancrées et d’une certaine réticence, malgré la collaboration de certains chefs de village et l’engagement de nombreux acteurs communautaires. Elle a aussi souligné l’absence de suivi pour mesurer l’impact des actions et évoqué les pratiques transfrontalières vers la Mauritanie et le Mali, justifiant une coopération régionale.
