Les cours ont encore vaqué dans les lycées de la commune, ce mercredi. Les potaches, irrités par les professeurs de philosophie qui refusent de faire cours et ont bloqué leurs notes, sont descendus dans les rues et ont envahi l’enceinte de l’inspection d’académie.
Ce mercredi, il n’ya pas de cours aux lycées communal et Mame Cheikh Mbaye de Tambacounda. Et la cause est toute simple. Les professeurs de philosophie titulaires de licence ou de maitrise en sociologie qui refusent de se faire admettre à la Fastef, refusent de faire cours et bloquent par la même occasion les notes des élèves. Frustrés et désappointés à quelques heures des anticipés de philosophie, les potaches boudent les classes et demandent une solution à ce problème. A en croire Bara Niang, membre du gouvernement scolaire et chargé des revendications, cette situation ne peut plus prospérer. « Il faut qu’une solution soit trouvée à ce problème devenu latent », se désole le potache, visiblement courroucé. Et en plus, continue-t-il, « même si une solution est trouvée au problème de ces profs, que la date des anticipés soit repoussée car, nous sommes très en retard par rapport à nos camarades du reste du pays ». Depuis le début de l’année, fulmine Bara, « nous avons subi trop de perturbation dans cette discipline plus que fondamentale pour les élèves en L2. Raison pour laquelle nous demandons à ce que la date des anticipés de philosophie soit repoussée pour nous permettre de faire certains cours nécessaires et fondamentaux dans cette discipline ». Et si rien n’est fait d’ici lundi, avertissent la bande à Bara, « nous passerons à la vitesse supérieure. Aujourd’hui, nous avons tenu à faire dans le calme et la discipline. Aucun débordement encore de moins de violence n’a été noté. Demain, si les choses n’évoluent pas positivement, nous nous ferons entendre «. L’inspecteur d’académie, venu leur parler, dira que c’est une situation à laquelle il n’a pas la solution immédiate mais, il rendra compte à la hiérarchie qui certainement s’attèlera à trouver une solution à ce problème. « Nous transmettrons à qui de droit toutes vos doléances » a rassuré Alioune Ndiaye avant de remercier les potaches du comportement républicain et responsable dont ils ont fait montre. « Vous venez encore de prouver que vous pouvez réclamer vos droits, sans créer le moindre désordre. Je vous promets que les autorités vous entendront et trouveront une solution à ce problème », leur promet l’IA. Seulement, il faut reconnaitre que ce problème n’a que trop duré, au grand dam des élèves déboussolés et désappointés.
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