Tambacounda : santé animale, la problématique liée à la résistance aux anti-microbiens agitée.

 

 

 

Les professionnels de la santé animale de la région étaient en conclave à Tambacounda. Pendant deux, ils ont planché sur la problématique liée à la résistance aux Anti microbiens qui constitue un réel fléau mondial.

Les anti microbiens qui constituent actuellement un fléau mondial, inquiètent l’ordre des médecins vétérinaires. D’après les professionnels du secteur de la santé animale qui se réunissaient dans un hôtel de la place, ils causent plus de 700 mille morts dans le monde. Pendant deux jours, les professionnels de la santé animale officiant dans la région ont débattu du sujet. Le phénomène, a d’entrée expliqué, le Dr, Ahmadou Niang, commence à prendre de l’ampleur. Il cause une importante mortalité à l’échelle mondiale. Chaque année, detaille-t-il, c’est dans l’ordre de 700 mille pertes en vies humaines qui sont enregistrées dans le monde, se desole-t-il. Tout cela, du fait d’une utilisation abusive des antibiotiques aussi bien au niveau de la médecine humaine qu’animale. C’est pourquoi, poursuit, le chef pays du projet  Hectare centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières, il était très opportun, de renforcer les capacités des différents acteurs de la santé animale et de les sensibiliser sur le phénomène. Chaque année, c’est des dégâts énormes que causent ces anti microbiens. Près d’un million de morts chaque année, c’est énorme, a révélé, le Dr Niang. Les sous produits animaliers sont régulièrement consommés par les humains avec l’utilisation abusive des anti microbiens qui engendrent des résistances chez les hommes qui deviennent inefficace face à certaines pathologies qui étaient pourtant facilement traitables. L’environnement aussi en prend un sacré coup avec l’utilisation des pesticides sur les produits agricoles. Aujourd’hui, il est question de sensibiliser les professionnels du secteur, les populations et les éleveurs sur l’utilisation abusive de ces produits et sur leurs conséquences. Les professionnels de la santé animale eux vont être capacités et nous solliciterons aussi de l’état, l’équipement des laboratoires pour pouvoir mieux détecter le phénomène à temps et arriver à préconiser des traitements plus efficaces. Au niveau local, c’est à dire au niveau du pays, il n’y a pas encore de données exactes sur le phénomène. Cependant, la Fao travaille à faire la situation au niveau de la santé animale et  l’Oms aussi de son côté, fera le même travail au niveau de la santé humaine. C’est en ce moment qu’il pourra être disponible dès données exactes et fiables, a laissé entendre, le Dr Niang.

Par Abdoulaye FALL