Kothiary : Attaque de la base de l’entreprise Arezki, plusieurs blessés notés et des sommes d’argent emportées.

 

 

La base de l’entreprise Arezki à été attaquée par un groupe de bandits. C’est dans la nuit de ce samedi au dimanche aux environs de 2 heures du matin qu’un groupe de bandits y a fait irruption. Ils y ont blessé beaucoup de personnes et emporté des sommes d’argent. Même le patron de l’entreprise n’aura pas échappé à lynchage.

C’est des travailleurs consternés qu’on a retrouvé ce dimanche à la base de l’entreprise Arezki. Ils ont été victimes d’une attaque, dans la nuit du samedi au dimanche. Une bande de délinquants armés jusqu’aux dents y a fait irruption. Les bandits recherchaient de l’argent. Uniquement ! Ils ont semblé filé le boss de l’entreprise. Ils ont attendu jusqu’à ce qu’il soit sur les lieux pour passer à l’attaque. Sur leur passage, ils ont tout pillé et malmené des personnes. Ils étaient encagoulés et lourdement armés. Les vigiles en faction à la porte sont les premiers à subir les affres des bandits. Ils ont été sérieusement battu comme des esclaves, ont raconté des témoins. Atteints et mal en point, ils ont été sommés de montrer les chambres des boss. Ils se sont tous exécutés, au prix de leurs vies. La furie a continué. Chambre après chambre, les bandits ont tout fouillé. Ils y ont malmené les occupants pour les demander de vider leur tirelire. Un ingénieur en ponts et chaussées aura payé le plus lourd tribut. Il a été lourdement frappé et serait même très mal en point. D’après des témoins, il est actuellement évacué à l’hôpital régional. D’autres locataires des lieux ont aussi subi la furie des bandits. Chez le boss de l’entreprise, ils ne réussiront pas à defoncer la porte de la chambre. Ils passeront par la fenêtre pour l’obliger à leur remettre de l’argent. Les victimes soutiennent que leurs bourreaux parlaient Wolof et pulaar et ne réclamaient que de l’argent. Rien d’autre ne les intéressait, témoignent-ils.

La gendarmerie, informée s’est transportée sur les lieux. Une enquête est ouverte.

Abdoulaye Fall /