Kothiary : Le sous-préfet de koulor sans gants à l’installation du nouveau maire, “je n’accepterai pas des pratiques peu catholiques”.

 

Le sous-préfet de koulor, Jean baptiste Séne a procédé à l’installation du nouveau maire de la commune de Kothiary. Ismaila Kaba qui a officiellement pris fonction ce 8 février remplace au fauteuil, Abdoulaye Kanté, l’édile sortant.

L’occasion a été mise à profit par le représentant de l’état pour rappeler certaines orthodoxies avant d’avertir. ” Certaines pratiques aux antipodes de la gestion saine et transparente, je ne vais plus les accepter “, a-t-il martelé.

Nous sommes des représentants de l’état et donc appelés à veiller au bon fonctionnement des institutions. C’est pourquoi conseillera, le sous-préfet, ” il faut être au service des populations qui vous ont élu et porté leur confiance en vous “. Leurs préoccupations quotidiennes et leurs souffrances, faites-en siennes et travailler à les satisfaire, exhorte, l’administrateur civil. Le premier chantier d’un maire c’est faire de la transparence un sacerdoce. Le constat fait est que peu de maire présente les comptes administratifs. Ce n’est pas normal et avec moi c’est fini, avertit-il. Une gestion aux antipodes de l’orthodoxie républicaine, je ne la cautionnerai pas, dixit, le représentant de l’état. Un changement doit servir à quelque chose, rappelle-t-il. Les populations ont lancé un message fort durant ces élections. ” Il faut savoir le décrypter et l’analyser, C’est ça l’importance”.

Au nouvel élu, il exhorte et conseille d’être modeste, humble et de toujours demander si le besoin se ferait sentir.

Nous sommes là à votre disposition et disposés à vous accompagner “, promet, le sous-préfet de koulor, visiblement déterminé à faire appliquer la loi et les règlements.

Sur le cadre de vie des hôtels de ville, le sous-préfet appelle les élus à mieux les valoriser. L’image qu’offre l’hôtel de ville reflète votre image. Il faut veiller à l’amélioration du cadre de vie de vos structures, conseille-t-il. Donnant l’exemple de certains hôtels assimilables à des petaudiéres.

 

Par Abdoulaye Fall