Diawara : Les populations assoiffées par la Soges ont battu le macadam.

 

Les populations de la commune de Diawara dans le département de Bakel ont battu le macadam, ce jeudi. Elles se disent assoiffées par la Soges qui selon elles, n’arrive plus à assurer la distribution correcte de l’eau dans la commune. Ce qui a créé l’ire des populations qui ont bravé le chaud soleil pour exprimer leur colère. Depuis plusieurs mois maintenant, l’eau ne coule plus des robinets. C’est au fleuve que les ” petits parisiens ” se désaltèrent au fleuve Sénégal.
Soges dégage “, Trop c’est trop ” Nous sommes fatigués ” voilà entre autres messages brandis sur les pancartes pour dénoncer leurs dures conditions de vie. Et tout cela, du seul fait de la société de gestion des eaux du Sénégal qui n’est plus en mesure d’assurer un approvisionnement en eau potable aux populations, ont indexé, les populations. ” Nous sommes fatigués et nos femmes meurtries par la recherche quotidienne de l’eau “, a tonné, le 1er adjoint au maire de la commune qui a pris part à la marche. Ne décolèrant pas, Souleymane Bomou fulmine, depuis le 28 novembre dernier, date de notre dernière manifestation, nous n’avons constaté aucune amélioration. Au contraire, la situation s’est empirée, s’est-il désolé devant le sous-préfet. Depuis plusieurs mois maintenant, aucune goutte d’eau n’a suinté des robinets. Et pourtant, les responsables de la soges avaient promis un retour imminent de la situation à la normale. Que nenni !
Aujourd’hui, ont rugi désappointées les populations, ” nous n’en pouvons plus de continuer de vivre une pareille situation et exigeons le départ de la Soges “. La société ne peut pas gérer la distribution de l’eau. Il est temps qu’elle s’en aille avant que l’irréparable n’arrive “, ont alerté, les populations devant l’autorité administrative. Malgré le soleil de plomb, elles sont sorties en masse braver la chaleur. C’est parceque nous sommes fatigués et décidés d’en finir avec la Soges, ont fulminé, les initiateurs de la marche. ” Le représentant de l’état est averti et saisi pour alerter les autorités centrales de la situation.” Diawara va mal et ses populations sont meurtries. Il faut une réaction urgente des autorités pour décanter la situation. En attendant, ont-elles exigé, il faut que la soges parte.
Le sous-préfet qui a reçu leur mémorandum a félicité les initiateurs pour leur respect de ses différentes recommandations. Nous avons entendu et écouté vos doléances. Elles seront transmises à qui de droit, leur a-t-il promis. C’est au niveau de l’unité de potabilisation qu’il ya quelques problèmes. L’armoire qui génére le courant de même qu’une des pompes sont défaillantes, informe, le sous-préfet. Seulement, tentera-t-il de rassurer, elles sont en train d’être prises en charge. Mais c’est quasi peine perdue car, les indignés vont balayer d’un revers de main ses propos. C’est juste que la soges n’est pas en mesure d’assurer la distribution correcte de l’eau “, lui ont rétorqué des manifestants. Même du temps où le forage était géré par les villageois, il n’était pas noté ces manquements. Honteux, ont-ils tonné tous ensemble.

Abdoulaye Fall /