Tambacounda : Sidiki kaba sur la plainte à la Cpi,” Cette tentative de vouloir déshonorer la clé de voûte des institutions du pays ne passera pas “. 

 

 

 

Le ministre des forces armées qui a prié à la place Salikene de Tambacounda le jour de la tabaski, a été interpellé par les journalistes sur la ” plainte ” contre d’éminentes personnalités du pays à la cour pénale internationale. A peine s’être prononcé sur le sermon de l’imam et le sens de la tabaski, les journalistes l’ont soumis au feu roulant de leurs questions. La plainte supposée à la Cpi, le réengagement de militaires auparavant libérés, l’incarcération des jeunes du Pastef à Tamba. Beaucoup de questions qui font l’actualité au niveau local comme national ont été soulevées.
D’entrée, l’ancien président des états parties de la Cpi s’est dit outré de la supposée plainte à la Cpi évoquée à tout-va par des membres de l’opposition. ” C’est une action d’avance vouée à l’échec “. Elle aura le destin d’un coup d’épée dans l’eau. Avant de poursuivre furax, ” Cette tentative de vouloir déshonorer la clé de voûte des institutions du pays qu’est le président de la République ne passe pas “.
La plainte agitée par des membres l’opposition contre le chef de l’Etat et de gros pontes du régime, Sidiki Kaba d’expliquer, la Cpi est une juridiction de dernier recours. Elle ne saurait se saisir des crimes et délits supposés être jugés par les juridictions nationales. Mieux, continuera, le ministre des forces armées dans ses explications, il en est de même qu’en ce qui concerne la France. Car, une ancienne puissance ne saurait juger les affaires qui se passent au Sénégal. Notre pays est un état souverain, doté d’institutions fortes,  capables de prendre en charge de manière tres responsable et en toute autonomie, les problèmes du pays. Sidiki Kaba très prolixe d’ajouter que le Sénégal dispose de juridictions compétentes et indépendantes qui sont respectées un peu partout dans le monde. En atteste la gestion de l’affaire hissene Habré, quelles ont su gérer avec brio, soutient-il. C’est pourquoi, a-t-il tonné, ” ces atitudes et autres agissements sont intolérables surtout quand elles visent un président de la République en exercice. ” Suffisant pour l’ancien robe noire de tonner, ” le gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires, ici et à l’étranger pour mettre en échec l’attitude et la démarche de certains qui peuvent être assimilées à de l’antipatriotisme parce que touchant l’honorabilité de la première personnalité du pays “. Cependant, rassure-t-il, juridiquement, nous avons les moyens de montrer à la face du monde que l’affront porté au chef de l’Etat peut et va être lavé à grande eau.
Sur la situation des jeunes de Pastef arrêtés depuis un bon moment, il lui aétédemandé s’il peut être attendu son intervention pour qu’il puisse être libérés.  Sa réponse est assez sèche. ” Je ne suis pas la justice “, a-t-il martelé. Quand la justice est en mouvement, nous ne devons pas commenter ses actions. Ce qui est certain c’est qu’elle saura prendre les décisions conformément aux lois et règlements en vigueur, a-t-il laissé entendre.
Sur le réengagement des militaires qui avaient été libérés après la durée légale, Sidiki Kaba parle de la volonté de l’Etat de renforcer les effectifs des forces de défense et de sécurité. Nous l’avons déjà fait avec les moyens. Et il est bon de savoir que le Sénégal doit se préparer à toutes les sortes de menaces qui peuvent venir de partout. Et cela n’est possible que lorsque nous avons les hommes et les équipements. Nous avons rappelé un certain nombre de contingents pour venir renforcer les équipes. Pour ne pas être surpris par quelques événements qui viendraient de partout, a tenté de rassurer, Sidiki Kaba.
Par Abdoulaye Fall