Tambacounda : distribution de vivres de soudure, Tiers Sud Beydare met le focus sur le pôle mère-enfant.

Près de 400 tonnes de farine enrichie et de brisures de maïs, c’est ce que compte distribuer le projet Tiers Sud Beydare dans les 4 départements comme soutien aux populations. Les cibles sont les femmes enceintes et allaitantes mais aussi les enfants de la tranche d’âge 0-59 mois. A cet effet, plus de 400 millions de nos francs sont mobilisés pour atteindre les objectifs visés.
Le projet Tiers Sud Beydare va accompagner les populations des départements de Tambacounda, Bakel et Koumpentoum à mieux faire face à la période de soudure. Selon son coordonnateur, sa structure a mobilisé d’importantes ressources financières pour rendre résilientes les populations. Abdou Niang d’affirmer que 410 millions, c’est le montant de l’enveloppe consentie à cet effet. L’objectif, explique-t-il, est de permettre aux populations des localités ciblées d’être plus résilientes durant la période dite de soudure. Pendant 3 mois, détaille, le coordonnateur de Tiers Sud Beydare, il va être procédé à une distribution gratuite de farine améliorée et de brisures de maïs. Ce qui va beaucoup impacter le pôle mére-enfant, principale cible du programme. ” Les enfants âgés de 0 à 5ans, les femmes allaitantes et celles en état de grossesse sont nos principales cibles pour ce programme, a précisé, le boss du projet. Nous savons qu’ils sont les plus vulnérables des effets d’une sous alimentation ou d’une malnutrition. Raison pour laquelle, le programme mis en place, à cette fois-ci, mis le focus sur ces couches. 20 mille ménages sont ciblés pour être touchés dans les 4 départements d’intervention du projet, a rappelé, Abdou Niang Thiam.
Ce programme est venu à son heure, s’est félicitée, la représentane du médecin chef du district sanitaire. Pour Mbacke Ndiaye, tout le monde sait que durant la période allant du 1er août jusqu’aux premières récoltes, les greniers sont quasiment vides, surtout en zone rurale. D’où toute la pertinence de cet appui. Surtout qu’il ( l’appui) cible les femmes enceintes et allaitantes et aussi les enfants qui constituent une couche très vulnérable. Nous saluons des deux mains l’initiative et prions pour sa pérennisation, a laissé entendre, la bonne dame. Toutefois, reconnaîtra-t-elle, la situation n’est pas pour autant très préoccupante. Mais, note-t-elle, l’appui dans sa composition est d’une importance capitale car elle va permettre de rendre résilientes, les femmes surtout celles en état de grossesse ou allaitantes.
Par Abdoulaye Fall /