Tambacounda : le Paijef connecte les jeunes avec le monde du travail.

Le ministère de la formation professionnelle, veut accompagner les jeunes diplômés à pouvoir s’insérer dans le monde du travail. Il a mis en place le projet d’appui à l’insertion des jeunes et des femmes formés ( Paijef ). Financé par la coopération italienne. L’objectif, a expliqué, Mamadou Lamine Ndiaye, assistant technique du projet basé à l’Ard de Tambacounda, est d’offrir aux jeunes diplômés des opportunités de trouver des stages.
 33 personnes sont actuellement  enrôlées dans des entreprises au niveau local. Pour mettre en pratique leurs connaissances et à l’issue espérer bénéficier de contrats de travail à durée indéterminée.
Le Paijef est un projet du ministère de la formation professionnelle, a d’entrée, expliqué, son assistant technique à Tambacounda. Cependant, la mise en œuvre est à la charge des agences régionales de développement. A l’issue, l’Etat compte enrôler 1.400 jeunes dans le pays.
L’objectif, a soutenu, Mamadou Lamine Ndiaye, son assistant technique basé à Tambacounda, est de développer le dispositif territorial du premier emploi ( Dtpe ). Il consiste à offrir des opportunités de stage aux jeunes diplômés ( hommes et femmes) de la région. Assez souvent, note-t-il, les jeunes après leurs formations sont confrontés à des problèmes de stage pour la mise en œuvre de leurs connaissances théoriques. C’est ce qu’a compris l’Etat pour mettre sur pied au niveau du département de la formation professionnelle, le Paijf. Aujourd’hui, grâce au projet, 33 jeunes de la région ont pu décrocher des stages dans 25 entreprises retenues. Il a été recensé en amont les entreprises dans la région qui seraient prêtes à accueillir des jeunes diplômés. Les 25 ont été sélectionnées. Ensuite s’en est suivi la phase de recensement des jeunes diplômés. Plus de 300 dossiers ont été enregistrés dans nos services, a laissé entendre, l’assistant technique. A l’issue, la commission composée de l’inspecteur du travail, du directeur de l’Ard et de plusieurs autres membres, a retenu les 33 personnes pour la première phase. Avant de rassurer, le projet va durer 3 ans. Durant la première année, 33 personnes vont être accompagnées et enrôlées dans des entreprises pour des stages dont la durée maximum n’excèdera pas 10 mois pour ensuite des perspectives d’embauche ou de création d’entreprise similaire. Dans la deuxième année, il sera aussi recruté 33 autres jeunes diplômés pour toujours être accompagnés. Et la dernière année va voir le nombre évoluer à 34 jeunes. L’objectif, soutient, Mamadou Lamine Ndiaye est d’accompagner cent jeunes dans la région de Tambacounda. L’ambition est de toucher 1400 jeunes dans le pays durant les 3 années du projet, poursuit-il.
L’assistant technique soutiendra qu’outre l’insertion, le projet va accompagner les bénéficiaires en leur octroyant une pécule afin de pouvoir assurer le minimum vital notamment le prix du transport, de la restauration, entre autres besoins.
C’est une excellente initiative, a laissé entendre, une bénéficiaire. ” Moi j’ai subi une formation dans le domaine de la transformation des produits alimentaires. Seulement, j’avais beaucoup de difficultés à mettre en pratique mes compétences. J’ai frappé à plusieurs portes sans succès. Avec le Paijf, me voilà aujourd’hui en stage dans une entreprise dénommée Baobab. Je remercie vivement le projet et prie pour sa pérennisation. Il y a énormément de diplômés sans emploi dans la région. En atteste dit-elle, le nombre de dossiers déposés à l’Ard. Toutefois, soutiendra notre interlocutrice, trouver un stage est utile mais être embauché demeure plus important. Nous appelons l’Etat à mieux accompagner les entreprises pour qu’elles puissent recruter massivement les jeunes, a exhorté, la jeune dame.
Par Abdoulaye Fall