Lettre ouverte au Directeur Général de la LONASE (par Ngolo Tamega)

 

 

Monsieur le Directeur Général,
En tant que citoyen sénégalais attaché à la justice sociale et au respect des droits des travailleurs, je me permets de vous interpeller publiquement sur le dossier des départs volontaires de la LONASE, qui continue de susciter indignation et incompréhension.
Il est de notoriété publique que sur les 200 agents concernés par ce plan de départ volontaire, seuls 130 ont été indemnisés, tandis que 70 anciens employés courent encore derrière leurs droits. Cette situation, qui perdure depuis des années, porte gravement atteinte à l’image d’une entreprise nationale censée incarner l’équité, la transparence et le respect des engagements.
Comment expliquer qu’au sein d’un même programme, certains bénéficiaires aient perçu leurs indemnités et d’autres non ? Cette différence de traitement nourrit un sentiment d’injustice et alimente le doute sur la gestion de ce dossier. Derrière ces chiffres se trouvent des familles, des pères et des mères qui, après avoir servi loyalement la LONASE, vivent aujourd’hui dans la précarité à cause de cette attente interminable.
Monsieur le Directeur Général, votre responsabilité est engagée aujourd’hui en tant personne morale. Le silence ne peut plus être un réponse. Le peuple sénégalais est attentif, et l’opinion publique exige la vérité ainsi qu’une solution rapide et définitive.
Je vous précise Monsieur le DG que ce dossier existe depuis l’avènement de Baila Wane. C’est pourquoi nous espérons avec la politique de rupture qu’une solution serait trouvée.
En tant que citoyen, je prie la LONASE de :
1. Régulariser sans délai les indemnisations dues aux 70 agents restants.
2. Publier un calendrier de paiement, garantissant la transparence du processus.
3. Prendre l’engagement solennel de traiter équitablement tous les ex-agents, sans discrimination aucune.
Il en va de la crédibilité de la LONASE et du respect de l’État de droit dans notre pays. La justice sociale n’est pas une faveur mais un droit, et le traitement de ces anciens agents constitue un test de votre leadership et de votre engagement envers la nation.
Je vous exhorte donc à agir, et à agir vite, afin que cesse cette injustice qui n’a que trop duré.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, l’expression de ma considération citoyenne.
Ngolo Tamega, membre du collectif des agents laissés en rade.