
Le maire de la nouvelle commune de Méréto a fait face à la presse après sa finale dédiée au conseil municipal et organisée par la zone 1 du village. Le manque d’infrastructures dignes de ce nom dans sa commune semble le préoccuper et le tenir à cœur.
Dans cette jeune commune située dans le département de Koumpentoum, il n’y a aucune infrastructure sportive. Les jeunes jouent dans un terrain vague tout en poussière qu’ils partagent avec les animaux qui, en plein match, interrompent la rencontre pour passer. Les élèves ne sont pas aussi épargnés, eux qui font leurs séances d’éducation physique et sportive dans le même espace. Cette situation a semblé intriguer le maire de la commune au point que ce dernier décida d’interpeller à travers la presse, les autorités. « Je lance un appel aux autorités afin qu’elles viennent au secours des populations, et surtout des jeunes de Méréto », a d’entrée servi le maire. El Hadji Bâ affirme que sa localité n’a rien. Ici, assène le maire, « il nous faut un plan de développement spécial pour pouvoir sortir la commune de son retard. Les jeunes manquent d’infrastructures sportives. Très sportifs, malheureusement, ils n’ont pas d’infrastructures pour exprimer leur talent. Il n’y a aucun terrain pour le football, encore moins pour le basket ou autres disciplines. Il est temps que l’état construise un terrain de sport multifonctionnel et adapté pour les jeunes ». Cette localité située dans la zone des terres neuves mérite encore beaucoup de considération, a renchéri le porte parole des jeunes qui, à la suite du maire a laissé entendre qu’ils veulent être considérés comme des sénégalais à part entière et non entièrement à part. « Nous voulons come les jeunes des autres localités, bénéficier d’infrastructures sportives modernes et de qualité », a martelé le jeune. Nous avons de talentueux jeunes dans tous les domaines mais malheureusement, le manque d’infrastructures leur cause un handicap majeur. C’est pourquoi, vocifère-t-il, « il faut que les autorités pensent à nous construire des infrastructures dignes de nom ».
Par Abdoulaye Fall/www.tambacounda.info/