Tambacounda : 30,8 milliards du projet Tiers Sud Beydare pour améliorer la production et la productivité dans 3 régions.

 

 

Le comité de pilotage du projet Tiers Sud Beydare a validé à Tambacounda, ce jeudi, le cadre logique du projet et le Pta 2019. L’objectif de ce projet de développement, si on en croit le président du comité de pilotage, Tidiane Sidibé, est de contribuer au développement économique durable des terroirs ruraux du tiers Sud du Sénégal et l’amélioration des conditions de vie, de sécurité alimentaire et de nutrition des populations rurales. Pour le directeur de cabinet du ministre délégué chargé de l’accompagnement et de la mutualisation des organisations paysannes, ce sont près de 31 milliards de nos francs qui ont été  mobilisés auprès de partenaires financiers comme l’Ue et l’Afd pour accompagner les trois régions ciblées dont Tambacounda, Kedougou et Kolda. A l’issue, 20 communes rurales seront impactées dans les départements de Tambacounda, Velingara, Kedougou et Salémata, a expliqué, Tidiane Sidibé. Aujourd’hui, il était question de valider certains documents dont le cadre logique et le plan de travail annuel 2019. Le focus sera mis dans le développement des filières du maïs, du riz, de la banane et du lait. Il s’agit en ciblant ces filières, d’améliorer la nutrition dans les zones rurales mais aussi de créer de la main d’œuvre pour mieux lutter contre le chômage des jeunes.

Le coordonnateur du projet lui soulignera que Tiers Sud Beydare vise surtout à mieux améliorer la production et la productivité dans les terroirs ruraux du sud du pays. Sur le choix des localités ciblées il fait savoir que ces zones connaissaient un déficit sur le plan infrastructurel, la dégradation des sols et une faible maîtrise de l’eau. Avec la mise en œuvre de ce projet, de réelles avancées vont être notées, promet le coordonnateur. Pour cela, explique Abdou Niang Thiam, il est prévu l’aménagement de 1200 ha de périmètres intrigués dans le bassin de l’anambé et quelques 1600 ha de bas-fonds pour augmenter la production du riz et de la banane. Le projet, poursuit son coordonnateur, va aussi s’attaquer à certaines problématiques liées à la malnutrition et aux conditions de vie des femmes surtout celles enceintes, avec le concours de la Cellule de lutte contre la malnutrition et les autres partenaires. Cerise sur le gâteau, un appui budgétaire sera octroyé à l’ensemble des communes dans lesquelles, intervient le projet. Il s’agit de les permettre de mieux faire face à certaines problématiques liées à la prise en charge de la malnutrition et des conditions de vie des femmes enceintes, explique le coordonnateur, Abdou Niang Thiam.

Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /