Tambacounda : installation du nouveau maire, Déjà de l’électricité en l’air.

Mercredi de tous les dangers, c’est que nous sommes tentés de dire, au vu de la situation qui prévaut ou que semble vouloir nous imposer les jeunes de la coalition en « conflit ». Ils promettent leurs « cadavres », si …l’on tentait de leur imposer un maire. L’ « armée mexicaine » pour parler du BBY, file droit vers une implosion sans précédent. Les leaders et autres responsables ne parlent pas le même langage pire, il ne conjugue plus les mêmes verbes aux mêmes temps. La cause ? Le choix de celui qui dirigera l’équipe municipale les divise. Ce qui est vraiment ahurissant à nos yeux car, ils se disent tous, mus pour l’intérêt suprême et supérieur de notre cher cité. Mais à la lecture de ce qui se passe et se trame ça et là, nous avons d’emblée des sentiments de peur et de regrets. Ces gens de « la rue-publique », sont-ils réellement animés de cette intention qu’ils se prêtent ? Pourquoi « élire » un maire poserait-il tant de difficultés ? Ne peut-on pas servir sa localité sans être assis sur le siège du président du conseil municipal ? Y’a-t-il des non-dits dans les charges de maire de la cité ? Autant de questions que nous sommes tentés de nous poser, en voyant s’agiter ces « responsables » de BBY en mal de repères et de référence. Et pire, ils ne sont tous tant qu’ils sont, d’aucun intérêt pour les populations qui malgré tout, ont porté leur choix sur eux. En réalité, ils se découverts et ont montré qu’ils veulent tous profiter de nous. Dans les normes, celui qui est désigné pour diriger la cité, devrait frissonner, s’il savait réellement ce qui l’y attend comme priorités. Mais plutôt, c’est le contraire que l’on voit, toute la famille exulte, les amis sont contents et l’entourage en extase. Comme si, gérer une cité était une mince affaire.
Autre fait, c’est seulement à l’Apr que le chef décide et que les « valets » se mettent à contredire la décision. Macky a proposé ses hommes, les valets mécontents, ont monté leurs jeunesses « peureuses » du reste, pour s’attaquer à la « décision présidentielle ». « Ils (les choix) du président, ne passeront pas à moins que l’on ne monte sur nos cadavres », avaient fulminaient sans conviction d’ailleurs, les jeunesses instrumentalisées par les prétendus « maires déçus ». Qu’ils se détrompent et se remettent dans les rangs, ils n’ont pas su gérer leur désunion et n’étaient pas prêts à faire des concessions. Le résultat est là !
Les « alliés » de la coalition, comme des gens qui n’ont pas là où aller, suivent la mêlée et ruminent stoïquement leur déception sans oser piper mot. De véritables suivistes ceux-là ! De toutes les façons, qu’ils sachent que notre cité, déjà en retard de plusieurs décennies, n’a pas besoin qu’on la mette en feu et les populations, pacifistes de nature ne voudraient point voir couler du sang dans les rues. Heureusement, monsieur le préfet et le commissaire Bassamba Camara sauront prendre toutes les mesures idoines pour qu’il n’y ait aucun débordement. Tout sauf une bérézina le mercredi !

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