Tambacounda : Ousseynou Dieng, chargé de la revendication des jeunes de BBY sur les choix de Macky Sall : « c’est un sabotage politique orchestré de toutes pièces ».

C’est un Ousseynou Dieng très dépité contre le président Macky Sall, qui a laissé éclater sa colère sur les colonnes de votre canard www.tambacounda.info.

D’entrée de jeu, il qualifie de sabotage politique, l’attitude du président Macky Sall qui a voulu freiner l’intention et l’ambition de certains responsables du parti, en leur proposant et en leur imposant ses hommes. « Monsieur le président a déstabilisé le parti et permis la perte à grande échelle de l’Apr au conseil départemental. Aujourd’hui, c’est un conseil à 100% dirigé par les alliés et l’opposition, se désole le jeune, visiblement à bout de nerf. Et il faudra attendre 5 ans encore, pour espérer voir un apériste, accéder à la tête du conseil départemental, l’histoire retiendra cet état de fait », note Ouzin pour les plus proches, visiblement étouffé par la colère car Aminata Djigo la deuxième vice présidente est bel et bien de l’Apr. « Désolation et amertume, sont les deux sentiments qui animent toute la jeunesse apériste », claironne la bouche et la trompette des jeunes de BBY qui continue en disant, en imputer, toutes les responsabilités au chef du parti qui n’a pas su prendre la bonne décision. « C’est une erreur politique  historique  que de vouloir décider à la place des conseillers  pire, de choisir à leur place », se désole amèrement Mr Dieng. C’est pourquoi, dit-il s’être réjoui de la détermination et du courage politique de Mame Balla Lô. « Il a affranchi  toute une ville, des cordes des lobbys qui voulaient toujours décider de son sort depuis la capitale. Lô a eu le courage et a continué son chemin. (Ndooh dou bayi yoonam). Il a raison et a cru en l’adage : « les chiens aboient, la caravane passe. » La caravane est effectivement passée, sans tambour ni trompette et c’était ça le plus important ». « Demain, avant de prendre une quelconque décision pour Tambacounda, le président aura à bien réfléchir », fulmine-t-il bave à la bouche.  Tambacounda lui a servi une leçon qui restera gravée dans les annales politiques du pays. La cinglante raclée qu’ont subie ses  protégés, est un avertissement fort pour lui. « Nous voulons lui dire que dorénavant, les affaires de Tambacounda, se décideront par les Tambacoundois », assène fort Ousseynou Dieng. « Notre chère région est une localité capable de gérer sa propre destinée, surtout pour les affaires locales sans qu’elle n’ait besoin de l’immixtion de qui que ce soit ». « La jeunesse est aujourd’hui atterrée, le parti en deuil, et tout cela, du fait d’un mauvais casting présidentiel sur le choix du maire et du président du conseil départemental », enfonce Dieng qui, se dit « désappointé de voir que celui que le président avait choisi pour le département n’a pas voulu tomber les armes à la main. Il a préféré sortir par la petite porte et ainsi, entrer tristement dans l’histoire ». Maintenant que les carottes sont cuites, des conseillers iront tranquillement dans certains cafés connus de la ville pour faire les procès. « Allah reconnaitra ses élus ». Toutefois, malgré son état, il a tenu à remercier les militants et responsables de la coalition et surtout insister sur le courage politique dont a fait montre Mame Balla. « Il nous a sorti du dictat du président », affirme Ousseynou Dieng sans gants dans ses propos.

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