FRANCE: Sarkozy accepte une primaire à droite pour la présidentielle

 

Devant 2000 personnes réunies dans un gymnase de Lambersart (Nord), près de Lille, et autant à l’extérieur, l’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy, est apparu ce jeudi 25 septembre tel qu’en 2012. Il a d’emblée clarifié sa position sur la primaire présidentielle de 2016.

«Il y aura des primaires, qui pourrait de bonne foi douter qu’il en fût autrement?», a-t-il affirmé, levant l’ambiguïté qu’il avait jusqu’ici savamment entretenue.

S’il est élu à la tête de l’UMP, a-t-il ajouté, il s’efforcera de «mettre fin aux querelles, aux disputes dérisoires qui ont ridiculisé notre famille politique ces deux dernières années» grâce à un «grand rassemblement».

Moins de fonctionnaires

Il a ébauché les grandes lignes de son programme pour redresser l’économie et restaurer le crédit du politique.

«Le nombre de fonctionnaires devra être réduit et il nous faudra sans doute accepter, pour l’Etat comme pour les collectivités territoriales, que les recrutements dans la fonction publique ne soient pas tous soumis à la règle du statut à vie», a-t-il expliqué à une salle acquise à sa cause. «Ce n’est plus adapté aux exigences du monde moderne».

Pour Nicolas Sarkozy, un chômeur ne pourra plus percevoir d’allocations s’il refuse un travail et l’octroi du RSA devra être conditionné à «l’exercice d’une activité au service de la communauté», un emprunt aux thèses de Laurent Wauquiez.(ats/Newsnet)