Les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint Louis, en collaboration avec les équipes du Sinvad et du PNGD ont organisé une journée de sensibilisation à l’intention des élèves des écoles élémentaires de la commune. L’objectif, si l’on en croit Ousmane Diallo dit Ousmane Petit et Boucary Coulibaly, le secrétaire général du collectif des étudiants, consiste à sensibiliser les enfants qui sont le plus exposés au danger que constituent les sachets plastiques non biodégradables sur l’environnement.
Les agents du Système Intégré de Valorisation des Déchets (Sinvad), ceux du PNGD et les étudiants ressortissants de Tambacounda à Saint Louis, veulent ôter l’environnement de tous les sachets plastiques dont le caractère nocif n’est plus à démontrer. Ils ont mutualisé leurs forces et conjugué leurs actions autour d’une sensibilisation organisée à l’intention des potaches des écoles élémentaires de la commune. Une journée leur a ainsi été dédiée dans l’optique de les informer des méfaits des sachets plastiques sur l’environnement. A travers des séances interactives, les membres des délégations ont fait passer leur message sur les la nuisibilité des sachets plastiques non biodégradables. « Les sachets non biodégradables peuvent rester plusieurs décennies dans la terre sans pour autant se dégrader. Pis, ils constituent de réelles menaces pour l’environnement dont ils dégradent le sol », a expliqué Boucary Coulibaly. « Il faut désormais éviter de jeter les sachets plastiques non biodégradables dans la nature. Il faut aussi à partir de maintenant, les ramasser et les mettre hors d’état de nuire. A la maison comme dans vos quartiers et villages, prenez la peine d’informer vos parents, les populations sur les méfaits des sachets plastiques sur l’environnement afin qu’ils prennent conscience et puissent en éviter toute utilisation future », a plaidé le point focal du PNGD à Tambacounda.
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Par Abdoulaye Fall/ www.tambacounda.info /
