Accusé d’avoir recruté des nervis pour le compte du PS lors des émeutes urbaines : Aly Mané « tire » sur Barthélemy Dias et annonce une plainte.

 

Aly Mané le maire de Paoskoto, par ailleurs responsable PS, a été nommément cité par son homologue maire Barthélémy Dias comme étant « le sergent recruteur » de nervis pour le compte des socialistes lors des émeutes urbaines de la semaine dernière. Aly Mané a décidé de poursuivre le maire de Mermoz/Sacré-Cœur en justice.

« Barthélémy Dias, pour ne pas le nommer, coutumier des faits de diffusion de fausses nouvelles, a soutenu des propos m’imputant une responsabilité dans le recrutement de Nervis. Cette affirmation gratuite, grotesque, fallacieuse, et puérile, pue le mensonge, l’affabulation et la manipulation. Dès lors il me revenait au nom de la vérité de saisir par mes conseils des voies de droit pour le mettre devant ses responsabilités afin que nul n’en ignore », a-t-il fait savoir dans un communiqué qui nous a été transmis.

Poursuivant, Aly Mané pas tendre avec son ex-camarade au sein du parti des verts, d’indiquer qu’il est de notoriété publique et à partir des faits irréfutables que Barth, est l’incarnation typique de la violence verbale, physique avec son corollaire  de conséquences dommageables.

« N’est-il pas constant de le voir tout le temps entouré de gros bras, de sbires donc de nervis armés. Tout le monde au Sénégal sait que c’est lui qui entretient, organise et lâche des nervis contre d’honnêtes citoyens. Souvenez-vous, il y’a de cela quelques années, le sieur Barthélémy Dias commettait des voies de fait soutenues par un propos de violence inouïe tout en saccageant nos panneaux publicitaires dans sa commune. Depuis lors, ce monsieur est enragé par la haine et la jalousie qui l’amène aveuglément à vouloir en découdre avec moi et porter atteinte à mon honorabilité ». 

Pour finir, Aly Mané de faire revenir à l’évidence Barth en le taxant de menteur ayant aussi « menti sur l’assassinat de ce jeune Ndiaga Diouf qui restera sur sa conscience éternellement », a-t-il écrit enfin…

dakaractu /