Bakel : Le Dg de la Semig s’engage dans la remobilisation et la massification du Pastef.

 

 

Mamadou Coulibaly, le directeur général de la SEMIG SA et responsable politique du parti PASTEF à Bakel a mené une vaste tournée politique dans le département. Pendant une semaine, l’homme a sillonné plusieurs localités pour remobiliser les troupes et massifier sa formation politique. Son opération qui a duré une semaine lui a permis de décrocher plusieurs maires et des notables dans les différentes communes, se felicite-t-il.
” C’est une mission réussie “, a d’entrée témoigné, le Dg de la Semig. Face à la presse pour faire le bilan de sa tournée, Mamadou Coulibaly s’est dit très satisfait des résultats obtenus. Durant la tournée qui lui a permis de parler à nouveau aux militants et autres sympathisants du Pastef, Coulibaly a dit réussir à décrocher plusieurs maires. Ils ont tous, dit rejoindre le Pastef et sont prêts à travailler pour son rayonnement, a laissé entendre, l’homme politique. Justifiant sa semaine de campagne dans le département, il a martelé que l’initiative s’inscrit dans une triple dynamique.
Il s’agit d’abord de remercier les électeurs après la victoire cruciale aux élections législatives.
La remobilisation des troupes et l’accueil des nouveaux leaders et autres sympathisants est aussi au cœur des objectifs du DG de la Semig Sa. Cela, dit-il afin de consolider la suprématie de son part, le PASTEF dans le département.
 Enfin, cette tournée a aussi été un moment pour recueillir les doléances des populations afin de voir comment trouver les solutions idoines aux problèmes.
Revenant sur certaines étapes qui ont marqué la tournée, le DG, Coulibaly évoque celle de Diawara. A ce niveau, raconte-t-il, l’accueil a été exceptionnel. Le combat y a été très épique. Car, le Pastef y a déboulonné l’ancien maire et candidat de l’opposition. C’est pourquoi, j’ai tenu particulièrement à m’y rendre pour féliciter les responsables, les militants au nom du président du parti, Ousmane Sonko. Le même travail a été abattu à Bélé. Dans cette commune aussi, le Pastef y a obtenu des résultats qui méritent d’être mis en exergue, a soutenu, M. Coulibaly.
L’apothéose, c’était à Gabou.
Gabou, c’est mon fief “, s’enorgueillit-il. J’y suis le coordonnateur communal. Outre la politique, nous y avons célébré la clôture d’une session de formation de plusieurs centaines de femmes. La formation en saponification et en javélisation a eu lieu à Marsa. Il s’agissait d’accompagner le développement socio-économique de cette couche de la population. C’est pourquoi, plusieurs femmes issues du camp de l’opposition ont salué l’initiative et ont déclaré officiellement avoir rallié le PASTEF parce que, disent-elles être séduites par ma vision et mon leadership.
 D’autres adhésions dont celle du maire de Gabou sont aussi à signaler. L’homme était le candidat aux législatives et est arrivé 3e avec plus de 2 500 voix. Aujourd’hui , il déclare avoir rejoint le PASTEF sans conditions, a témoigné, son hôte.
Dans le Boundou, plusieurs leaders politiques influents ont également intégré définitivement la mouvance présidentielle, renforçant le poids du PASTEF dans le département, a aussi laissé entendre, le patron de la Semig Sa.
Des doléances.
Durant la tournée d’une semaine, Mamadou Coulibaly n’aura pas enregistré que des ralliements. Les populations ont aussi mis dans son sac un paquet de doléances.
Le désenclavement des contrées les tient à cœur. les pistes de production de Marsa, Diawara, Yafera, Débékhoulé, Sébou, Sénodji, en autres doivent être refaites, ont réclamé, les populations. Elles sont actuellement impraticables.
L’électrification des principaux centres et des gros villages aussi est devenue une exigence. Le taux d’électrification est encore faible. Bakel reste en retard par rapport à la moyenne nationale qui est de 75 %, a reconnu, le responsable politique qui promet de porter la voix des populations auprès des autorités. ” Les populations exigent une inclusion rapide dans le programme d’électrification nationale “, a martelé, Mamadou Coulibaly.
 Quid de  l’accès à l’eau potable ?
 De nombreux villages manquent de forages. Situation dénoncée partout, où nous sommes passés. ” Il faut corriger ces disparités”, a plaidé, Coulibaly.
 Dans le domaine de l’agriculture, les producteurs réclament un meilleur accès à l’eau pour l’irrigation, aux financements, à des matériels pour faire face aux crues du fleuve.
Les femmes elles, réclament plus d’accompagnement pour leur autonomisation. Une forte demande en formation et en financements pour développer des activités génératrices de revenus, a été enregistrée, a dit le responsable politique, Coulibaly.
Par Abdoulaye Fall